DE LA .BO ITE.
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un parei1 chemin. Tandis que no_us faisions de vams
efforts pour avancer en nous cramponnant a toutes les
fentes du roe, nous apercevions des habitants de la plaine
qui semblaient gravir avec la plus grande facilité le flan c
de la montagne. lls étaient cependant chargés; car tous
appor taient leur offrande
a
la table du roi. Leur fardeau
divisé en deux pendait aux extrémités d'un batan placé
en travers sur leurs épaules, et jamais le moindre faux
pas n'en dérangeait l'équilibre.
ce
Le roi Taméaméa, comprenant l'avantage d'une
communication plus facile entre la plaine inférieure et
la vallée d'Honolulu, semblait tres-préoccupé des moyens
de construire une route en cet end'roit; je ne sais si ses
projets se seront réalisés depuis.
Le féstio royal.
c1
A.pres la .promenade sur la plate-forme du Paris
l'appétit des convives, aiguisé par la brise fraiche qui
regne constamment en ce lieu , ne demandait plus qu'a
se- satisfaire. Le roi donna l'exemple, en se plavant
a
table. II était assis
a
l'une des ex trémités, M. Vaillant
á
sa droite et tous les autres, sans choix ni vaines cérémo–
nies, comme le hasard les avait conduits.
<<
Le repa , serví
a
la maniere du pays, était copieux
e l
solide : six énormes plats de poissons , inconnus de
nou tou , mais d'ailleurs d'un goú t fort délicat ; dü.
dinde ; cinq cochoos entier , rotis , en formaientles pieces