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VOYAGE
a
la taille par une ceinture d' etoffe du pays, les couvrait
enti erement, sans gener leur allure, et
l'
on voyait briller
dans leurs cheveux noirs les fleurs jaunes du vakoua.
Plusieurs portaient aussi des colliers de fleurs ou de
plumes aux couleurs éclatantes. ·
«
Taméaméa 111 avait , en bon prince, admis ses plus
humbles suj ets
au
spectacle qu 'il se proposait de nous
donner.
Le
spcctac.Je.ce
Devant la case principale qui sert de demeure a
Sa
Majesté s' élevent quatre grands arbres, dont les bran–
ches entre lacées forment un dome de verdure. On avait
étendu sous leur abri de fines nattes, sur lesquelles Je
roi se playa et nous
fit
asseoi.r , ainsi que les grands
de sa com·.
· '' A un signal donné cinq naturels
f
endent la foule et
viennent se placer au milieu du cercle des spectateurs.
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son t nus jusqu'a la ceinture. Leurs tetes et leurs cous
sont ornés de fe uilles de bruyere. Chacun d'eux est armé
d'une énorme calebasse.
<<
Apres s'etre assis en ligue, les jambes pliées, ils dé–
butent par un chant <l'abord lent et monotone, qu'ils
accompagnent en frappant de la main sur Jeurs cale n
basses et bieutót de celles-ci contre terre. Peu a peu ils
s'animeut ; leurs gestes deviennent plus passionnés; les
é
olutions qu'ils exécu tent avec leurs calebasses sont