DE LA BO ' ITE.
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jeu des dan eurs devint graduellement d'une telle li–
berté c¡u'il ne pouvait etre goúté par des Européens.
Le retour a Honolulu.
ce
Les danses finies, nous remontons
a
cheval et nous
regagnons la ville; lentement, toutefois, car il fait pres–
que nuit. La fraicbeur du sofr invite
a
prolonger le plai-
ir de la promenade. D'ailJeurs, les tetes écbauffées na–
guere par le festin ont eu le temps de se calmer .
Quelque -uns d 'entre nous font succéder aux chants
monotones qu 'ils venaient d'entendre des accents plu
mélodieux. Ils disent les airs de la patrie; le échos de
la montagne répetent pour la premiere fois nos refrains
nationau ; peu
a
peu tout le monde s'en mele et,
apr~s
quelques essais d'abord assez infructueux, les seigneurs
sandwichiens font eux-memes leur bruyante partie dans
ce concert improvisé.
ce
La
fete, comme on voit, continuait gaiement; eUe
n' ' tait pa finie .
ne soirée.
ce
En arrivant
a
Honolulu , le roi nous m ita
a
entrer
chez lui. Il nous
re~ut,
non plu daos la maison dontj 'ai
parl' plus haut, mais dan une autre plus petite qui e
trou e tout pr ' de la premi ere et qu 'il appelle sa maison
européenne.
«
ou
fume
intr duit dan un salon de médio re