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DE LA BO
lTE .
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nos chevaux , et uous reprimes ensuite la roule du Paris.
Bientot apparurent les cases abandonnées qui nous
avaient déja preté leur abri peu de jours auparavant ;
nous les aurions difficilement reconnues maintenant. Ce
Jieu sauvage était complétement transformé.
ce
Plus de six cents Kanakas, assis en cercle, attendent
leur roí. lls ont édifié pour lui un toit de feuillages sous
lequel le couvert est déja dressé; tous viennent. a l'envi
faire hommage a sa table de quelque mets préparé a la
maniere du pays.
«
De distance en distance, de petits groupes de cuisi–
uiers s'occupent des apprets du repas; les uns ont élevé
des fours en terre dans lesquels cuisent des cochons
tout entiers enveloppés de feuilles de taro et de plantes
aromatiques ; les autres accommodent d'une fa<;:on ana–
Jogue de poissons ou des volailles. Quand le roti est
presque cuit, on le retire du four, on
l'
étend sur un lit
de feuilles de tru:o, et trois ou quatre Kanakas s'empres–
sent de faire rougir au feu des pierres qu'ils insinuent
en uite dans l'intérieur de la piece. La cuisson s'acheve
ainsi d'une maniere si égale et si parfaite que nos meil–
leurs cuisinier auraient peine
a
mieux r éussir.
«
On . nous avait beaucoup parlé d'un plat national
qui ne pouvait manquer d' etr servi sur la table du roí:
c' st une espece de chien noir originaire du pays qu'on
nourris ait pour cet u age avec de plantes aromatiques ;
· it que l'ancien usage ait
~té
abandonné, soit par toute
autre rai on , nou
chercha.meainement la place oú