![Show Menu](styles/mobile-menu.png)
![Page Background](./../common/page-substrates/page0292.jpg)
282
VOYAGE
Qu'attendons-nous encare pour partir? ... A chevaJ
!
a
cheval
!. ..
Le roi et le commandant, cóte
a
cóte, pren–
nent la tete du cortége, la colonne s'ébranle, et bientót,
sortis de la ville, nous chevauchons sur la route qui con–
duit au París.
ce
Nous avions déja fait a pied la meme promenade en
suivant la riante vallée d'Honoluln ; mais alors ríen ne
troublait le calme paisible de la vallée. Aujourd'hui tout
a changé d'aspect autour de nous: Ja solitude s'est .
•
I
ammee.
«
Une quarantaine de cavaliers, bien montés, gran<ls
dignitaires de la cour, passagers ou officiers de
la Bo–
nite,
se pressent sur les pas du souverain des Sandwich.
Autour d'eux, les Kanakas qui n'ont pu louer leurs che–
vaux caracoJent sur les cótés de la route' cherchant
a
faire ressortir les qualités de leur monture. En avant et
a la suite du cortége, une foule de Ka.na.kas
a
pied, filles
et garc;:ons, couronnés de fougeres et parés de leurs plus
beaux colliers de fruits jaunes, remplissent l'air de cris
3oyeux.
«
Bientót ont
dispar~
derriere nous et les champs de
taro et le!¡ vertes prairies ; le nombreux cortége suit en
serpentant un sentier resserré et se perd peu
a
peu dans
les bois; nous marchons
a
la file les uns des autres,
gravissant parfois avec difficulté le chemin devenu plus
abrupt. C'était Je moment favorable pour les trainards
de rallier le resle de la bande.
«
Je
chercha.isdes eu x le commissaire qui , dans des