DE LA BO ITE .
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était magnifique, ce qui d 'ailleurs n 'est pas rare dans ce
climat; notre tenue, combinée en raison de la circon–
stance, n'avait rien de prétentieux: le pantalon hlanc ,
la veste bleue avec épaulettes ou aiguillettes, selon le
grade, et la casquette ·généralement remplacée par un
large chapeau de paille, tel était !'uniforme.
ce
Le roi avait promis d 'envoyer un de ses propres
chevaux pour M. Vaillant; nous l'attendions avec impa–
tience.
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parait enfin
!
Aussitot tout le monde est en
selle et nous partons pour aller prendre Kanikéaouli
a
sa royale demeure.
ce
Le roí était pret, mais son cheval ne
l'
était pas ; le
service des écuries de Sa Majesté nous sembla décidément
fort mal fait. Le gracieux monarque, tout aussi impatienl
que nous, jurait contre ses écuyers et paraissait de tres–
mauvaise humeur; ce qui, du reste, ne l'empecha pas de
venir avec beaucoup d'empressement au-devant de nous
et de distribuer
a
la ronde force poignées de main ami–
cales.
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se tenait, quand nous arrivames, dans une com·
qu 'entoure une palissade en bois peint;
cost~mé
a
peu
pres comme nous-memes, sauf les épaulettes qu 'il avait
mises de coté .
La rnaison du roi .
ce
lL
nous
fit
entrer daos sa maison, vaste case en
paille comme celle du plus mince l anaka dont elle ne
cl iffere que par ses dimensions et par sa position isolée.
c1
Je suppose que cette rnaison es t celle dcmt j'ai Ju la