68 LA DÉCOUVERTR DU
~!ONDR
RT Dn L'UOMlIIR.
de personne, je monte en courant les escaliers et les
collines; je suis conlent, ma gaieté est communicative,
je n'ai point de soucis, point de tristes pensées. la joie,
le calme ne m'abandonnent jamais... Je fréquente des
gens sages, instruits, distingués, de condition honorable,
et, quand ces personnes ne sont pas chez moi, je lis ou
J'écris, et je cherche de cette maniere comme de toule
autre a étre utile a mes semblables. Je fais chacune de ces
choses' en son temps,
a
mon aise, dans ma belle maison
de Padoue si admirablement située, protégée par l'art
oontre les ardeurs de l'été et les rigueurs de I'hiver,
ornée de jardins arrosés par une eau courante. Au prin–
temps et en automne, je me retire pour quelques jours
sur une colline, ou j'ai la plus belle vue des Euganées,
avec des fontaines, des jardins et une demeure élégante
et commode;
a
l'occasion je prends part
a
une chasse
agréable et facile, telle que mon Age la comporte.
Ensuite je vais passer quelque temps dans ma beIle villa
de la plaine
1
¡la, tous les chemins viennent aboutir
a
une place au milieu de laquelle s'éleve une église; un
bras considérable de la Brenta traverse de riches planta–
tions, des champs fertiles et bien cultivés; une popu–
lation nombreuse habite ce pays, qui n'était autrefois
qu'un marécage malsain, et qui semblaií fait pour étre
la demeure des reptiles plstót que des hommes. e'est
Dloi
qui
al fait
éc~ler
les eaux; alors l'air s'est purifié.
les habitants sont venus et se sont multipliés
i
partout
se sont élevées des maisons; aussi puis-je dire en toute
sincérité que rai donné
a
Dieu un autel et un temple. et
des Ames pour I'adorer. Cest la ma consolation et moo
booheur chaque fois que
j'y
vieos. Au printemps et en
~ Is&~
hin la villa de
Codnico
dont
n
eat question p.311'