CH APIT RE V. - LA BIOGRAP H II.
6'7
jouit pa!>
moins d'lln bonheur I'elatif:
iI
a encore un
petit-fils ;
il
poss.ede encure sa 'faste scienee;
il
jouit de
la gloire qu'il doit
a
ses ouvrages, d'une belle forluue,
d' un rang considérable, de l'estime publique;
il
a des
~mis
puLsants, connait des secre ts importants, et, ce qui
Vltu t mieux que ' ,tout,
il
croit en Oieu . Apres a voil'
éuuméré ces cause de bonbeur, H compte les dents qui
lui ,'e-lent, et
il
en lrouve encore ({uinze.
Mais lorsque Cardaoo écdvait, les inquisiteurs et les
Espagnols travaillaient déja, en ltalie cororoe ailleur., a
empécher le développement de person natilés comme
ecHe de Cardano ou
a
faire disparaitre les hommes de
ce g enre. De la jusqu'aux mémoil'es d,AJfie ri,
il
y
a un
pas immense
a
franchir.
Quoi qu'il en s@it,
il
serait injuste de dore eette revue
rapide d' autobiogra,phes sans laisser la parole
a
UQ
homme aussi estilDable qu'heurcux. Nous voulons parler
du philosophe bien connu, Luigi éornaoo, dont la demeu1'e
a
Padoue était cIa sique,
m~me
sous le rapport de l'archi–
tecture, e( servait ea
m~me
temps d'asile
a
tou tes les
muses, Daos on eéléb¡'e tnlté
De
14
méáiocrité ·,
il
décrit d'abord le f'égime sévet'e pa r Jeque1
il
a réussi.
apres avoir
été
long temps maladif,
el
raffermir a santé
et
a
atteindre l'ág,e de quatre-vingt-trois ans qu'i! avait
au mQmen t
OU
il
écri~ait
son livre , ensuile
il
répond'a
ceux qui appelleot des morts vivants les gens
qui
oot
dépassé soixante-cinq ans ;
il
lem' pcouve qu'il est bien
vivant et qu'il
o' y
a rien dans
SOD
existence qui rappelle
ia mOl'L
u
Qu'ils vienocnt, <lit-H, qu,ils me voient, qll'Hs
admirent roa verdellr : je monte
a
chev.a'l saos l'aide
•
Dllcorli della "ita sobria, se
composant du
Traltato
proprement
dit, d'un
Compendio,
d'une
E3o/'la::ione
et d'une
Leltera
~
Daniel Bar–
baro. - Souvent réimpruné.