mIAPITRE 11. - LA SCIENCE DE LA NATURE EN ITALIE.
It
évidemmeot de quelque chose de plus que quelques
douzaines de plantes médicinales connues de tout le
monde, telles qu'oo les trouvait dans les jardios de tous
les chAteaux et de tous les couvents de l'Occident;
ti
cóté
de la culture savante des fruits de table se montre un
vif intérét pour la plante elle-méme. L'histoire de I'art
pous apprend combien
il
a fallu de temps pour perdre
eette habitude des collections et arriver
a
di poser les
¡ardíns ulliquement d'apres les re g les du beau .
L'enlrelieo d'animaux étrangers se rattachaít certar–
nemen t
a
un
iDtér~t
scientifique. Les facilités de traos–
port qu'offraient les ports
do
sud et de l'est de la Médi–
terranée, et la douceur du climat italieo, permelt aien t
d'achet er ou bieo d'acceptcl' des sultaos les ani maux les
plus éoormes des pays chauds " Stirtout les villes et les
princes aimaient
a
entretenir des lions vivaols,
mé~e
quand le lion o'étail pas un embleme béraldique, comrne
a
Florence
l •
Les fosses, aux .1ions se trouvaient daos
l'iotérieur ou daos le yoisinage des palais publlCS, comme
a
Pérouse et
ti
Florence; ceHe de Rome était su r la
pente du Capitole. Ces animaux servaient parfois comme
exécuteurs de seoteoces politiqucs
3
¡
eo temps ordioaire
J
Le jardin zoologique de Palerme sous Henri
IV,
0110 de
S:
Blasio ad a. 1194,
., On
l'apP/lJle de ce nom ici; peint QU sculpté, on lui donne le
Dom de
mnrzocco.
-
A
pise, on enlretenait des aigles ; comp, les
commentateurs de DANTB,
¡nj em o,
XXVIII,
XXII ;
le Faucon dans
BOCCACCIO,
Decarnerone,
v, 9. Comp. en I}énér al : G. SPEZI,
Due
traltali del governo e delle in/ ermita degli ucelli, testi
di
l¡1lgua ilLedili,
, Rome, 1864, traités du quatorzieme siecle, traduils peut-élre du
persan.
s
Voir les
E XI1'aiIS d'lEgld. [/i/erb.
dans PAPENCO!\DT,
Bis/oire de
la
..ille de Borne au moyen dge,
p. 367, note, avec un événement de
1328. - Des combals d'animaux. sauvages entre eux ou contre des
chiens servaient, dans les grandes circonslances,
~
am user le
peuple. Lors de la réception de 'Pie
JI
et de Galéas-Marie Sforza
A
Florence, en 1459, on réunit sur la place des seigneurs , dal!s un