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CHAPITRE 11. - LA SCIENCE DE LA NATURE EN ITALIE. 13

......

A la fin du quinzieme sieele, plusieurs eours princieres

avaient déja de véritables' ménageries

(serragU)

,

qui fai-

8aieut parlie du train de maison obligé.

(1

Un prinee

magnifique, dit Matarazzo

1,

doit avoir des ehevaux, des

chiens, des mulets, des éperviers etd'autres oiseaux, des

bouffons, des chanteurs et des animault venant des pays

lointains.

D

Sous Ferrante, la ménagerie de Naples ren–

fermait entre autres Mtes une girafe et un zcbre, qui pro–

venaient, parait-il, de la générosité du prince de Bagdad '.

Philippe-Marie Visconti possédait non-seulement des che–

vaux qui avaient été payés cinq cents et méme mille pieces

d'or, et des chiens anglais de grand prix, malS encore un

grand nombre de léopards, qu'oll avait fait vcnÍl' de

tout l'Orient

i

l'entretien de ses oiseaux de chasse, qu'il

tirait

a

grands frais du Nord, lui coÓtait tous les mois

trois mille pieces d'or'. Les Crémonais racontent que

l'empereur Frédéric

n

amena dans leur ville un éléphant

que le prélre Jean lui .avait envoyé des lodes; c'est un

fait que rappol'te Brunetto Latini¡ Pélrarque constate

qu'i1 n'y a plus d'éléphants en Italie

4;

le roi Emmanuel

le Grand, de pOI·tugal, savait bien ce

~

qu'il faisait en

imite en cela son maUre, Comp. fol. 186 les mots :

Et

¡lICflUí.

con–

dita sepIa ¡eris,

eL fol. 193 !lne épigrarnme de quatre vers sur

[TI

LeporarU illgressu quam maximi

et sur le parc

gibiel'.

I

C,.on. di Perugia,

J,

c.

XVI,

11, p. 199. - On trouve déjr. des

détails semb-Iahles dans PIÍTRAIIQUB,

De ,·emed. utriusque jortullQ!, 1, '

61; mais lis sont plus vagues; icí

Gaudium

(dans son entreLien

avec

Ralio)

se contente de se ' vanter de posséder des sínges et

ludicra animalia.

• ji

JOVUN, PONTAN.

De magnijicelllia,

-

Dans le jardín zoologique

du cardinal d'Aqllilée, ;}. Albano, se trouvaient (1463), Olltre des

¡)aons et des 'coqs d'Inde, des chevres syriennes aux longues

OI·eilles.

PII

11

C01ll1llent.,

1.

Xl, p. 562 ss.

I

Dece1llbl'io. ap,

MURAT" XX, col. 1012.

• BrulleUi Lalini Tresor.(ed ,

CUAB.ULLE, París, 1863), lib.

1.

A I'époque

de Pétrarque

il

D'y avait pas d'éléphants en Ilalíe,

[taque et it.

Italia

a~orum

memoria unum F"edel'ico R01llanorum principi

luis~e

et llune

•.

Egyptio tllranno nO/lllisi ullicum e.,e (ama eSI, de remo utr.jort,

1, 60.