U LA
DÉCOUVERTR DU MONDE
ET OH L'HOMMB.
envoyant
a
Léon X un éléphant et un rhinocéros
l.
Dans
l'intervaIle on avait jeté les fondements d'une zoolo6ie
scien lifique ainsi que de la botanique.
On tl'Ollve une applicalion pratique de la zoologie
dans les haras, parmi lesqueJs celui de Mantoue passait,
sousFranf;;ois de Gonza6ue, pour le premier de l'Europe
s
La distinction entre les différcntes races de chevaux est
c rtainement aussí ancienne que l'équitation, et le croi–
scmc nt des races a do se pratiquer surtout depuis les
croi ados; mais en Italic c'était le désir de bl'iJler dans
les cour es de chevaux qui avaient lieu daos toules les
villes un peu considérables, qui poussait les éleveurs
a
produirc surtout des coureurs de choix. Dans le haras de
Mantoue s'élevaient les vainqueul's dans toutes les courses,
les chevaux de balaille les plus l'emarquables, et en
6énéral des chevaux que les plus s:rands seigneurs
aimaient
a
recevoir et qu'ils considéraient comme les
plus Magnifiques des présents. Gonzague avait des éta–
lons et des jumenls d'Espagne, d'ldande, d'Afrique, de
Thrace el de Cilicie; pour avoir des échanlillons de ceHe
dcroiere race
il
entretenait des relations d'amitié avec le
grand sultan.
Il
6t essayer toutes les variétés afin d'ar–
river
a
des produils parfaits.
U
y
eut méme une ménagerie d'hommes : le célebre
I Voir d'autres détails tr6s-amusants dans Palll Jov.,
Elog'ia,
P.229,
tt
pl'OpOS de 'r"istaous Acunius.
A
sa mOl't, )'éJéphanL fut
vivement reuretté pal' le peuple; on en tit le pOI'Lrait, qui fut
ol'llé de vers composés par Béroalde le jeune. Sur les porcs-épics
et les autruches du
pal.
Strozzi
A
Flol'ence, comp.
RADBL.US,
Pan–
ta{J"/Icl,
IV,
chapo
XI.
~
Comp. Paul. Jov.
Elogia,
p.
284
SI.,
~
pl'OpOS de FraoQ. de
GOllzauue. - Sur le luxe des lIJilanais en faH de cbevaux, voir
BANDllLLO,
Parte 11, No" .
8
et
8. -
l\réme daos les
po~mes
narl'a–
tifs
00
eotend quelquefois parler le connaisseur de chevauL
Oomp.
PULOI,
11 Morga'He,
C.
xv,
str. t05
6S.