CHAPITRE II
LA SCIENCE DE LA NATURE EN lTALIE.
Pour la part que les ItalieDs ont prise au développe–
mcnt de I'étude des sciences naturelles, nous sommes
ohl igé de renvoyer le lecteur aux ouvrages spéciaux ,
parmi lesquels DOUS De conn ai sons que eelui de Lihri
1 ,
qui est
a
la fois tres-superficie) et tres-lranehanl. Les
discussions soulevées par la quesfion de priorité
él
propos
de certaines découvertes DOUS touchent d'aut an t moins
qu'a notre avis
il
peut Ul'gir
a
toule époque el chez tout
peuple cultivé un homme quí, de va nt peu de chose
a
son siécle, se jette
a
corps perdu dans l'empirisme et
réalise , gra:ce
a
ses dons naturels, le progres les plus
étonnants. Tels ont été Ge rbe rt de Reims et Roger
Bacon; si, de plus, ils se sont assimilé tout ee que savaieDt
leurs contemp0l'ains , leur uDiversalité a été la consé–
quenee logique et néce saíre de la missioD qu'ils s'éLaient
imposée. Quand i1s eurent dissi pé I'el'reur qui régnait
partout en mailres e, quaod ils eesserenL d'étre les
esclaves de la tradilion el de l'autoflté , et qu'il eurent
lríomphé de la peur de la nalure, ils virenl se poser de–
vant eux des problemes sans nombre. Maisc'est toutautre
chose quand un peuple tout enlier devance d'autres peu–
pIes dans l'étude approfondie de la nature, quand celuí
• LIBRI,
Bis/oire dellciences malll/!ma/iques
tI1
J/lIEie,
4
vol.,
Paris, 1838.
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