TA.BLE DES SOMMAIRES
DU TOME CINQUIEME.
LIVRE QUARANTE-HUITIEME.
LUTZEN ET EAUTZEN.
Suite de la mission du prince Je Schwarzcnberg. - Ce p1·ince
qui lle París ap1·es avoir essayé de dire
a
l'Impératrice et 11
111. de Bassano ce qu'il n'a osé dire
a
Napoléon. - Ce qui
s'est passé
a
Vienne clcpuis la cléfection J e la Prusse . - La
cour d'Autriche persévere plus que jamais daos son projet ·
de mécliution armée, et veut imposer aux puissances belli–
gérantes une puix toule favorable
a
l'Allemagne. - Efforls
de cette cour pour ménager des udhérents
.a
sa politique.
- Ce qu'clle a fait aupres du roí de Saxe, retiré
a
Ratis–
bonne, pour en oblenir Ja tlisposilion des troupes saxonnes
et des places fortes de l'Elbe, et la renoncialion au grand–
duché de Varsovie. - L'Auh·iche ayant obtenu du roí
Frédéric-Auguste la faculté de disposer de ses forces mili–
taires, en profite pour se débarrasser de la présence du
corps pqlonais
a
Cracovie. - Ne voulant pas rcntrer en
lutte avec les Russes, elle conclut un arrangement secret
avec eux, pu lcquel elle Joit retirer sans combattre le corps
auxiliaire, et ramener le prince Poniatowski <lans les Étals
antricbiens. - Négociations de l'Aulriche avec Ja Baviere.
- M. de Narbonne arrive
a
Vienne sur ces cntrefaites. -
Accueil emprcssé qu'il
re~oit
de l'empereu1· et de 111. de l\let–
ternich. - 111. de 111etternich cherche
a
loi pe1·suader qu'il
faut faire la paix, et Jui laisse enlendre qu'oo ne poui·ra
obtenh· qu'll. ce prix l'appui sérieux de l'Autriche. -
11
lui
illsinue de nouveau quelles pourront clre les conditions de
celte paix. - M. de Narbonne, ayant
re~n
de París ses der–
nieres instructions, transmet
a
la
COlll'
de Vicnne les impor–
tantes communicalions dont il esl clrnrgé. - D'apres ces
communicalions,
I'
Autriche doil sommer la Russie, la P1·usse
et l'Angleterre de pose1· les armes, Icor offrir ensuite la
paix aux condilions indiquées par Napoléon, et. si elles s'y
refuseut, enlrer avec cent mille hommes en Silésie, afin
d'en opérer la conquete pour elle-meme. - l\laniere don!
111. de llletternich écoute ces propositions. --
11
parait les
accepter, déclare que l'Autriche prendra le róle aclif qu'on
tul conscille, offrira la paix aux nations belligérantes, mais
a
des conditions qu'elle se réserve de fixer, et pesera de
tout son poids sur la puissance qui refuse1·ait d'y sous–
crire. - M. de Narbonne, s'apercevant bicntót d'un sous–
colendu, veut s'expliquer avec ' M. ele 1\letternich, et luí
QO S
!ll.AT.
5.
demande si, dans le cas ou la Frunce n'accepte1·ait pas les
conditions autrichiennes, l'Autriche tourne1•ait ses armes
contre elle. -
M.
de l\letternich cherche d'abord 11 élude1·
cetle question, puis répond netlement qu'on agira contre
quiconque se refuserait
a
une paix équitable, en ayant
du reste toute partialité pom· la F1·ance. - Évidence de
Ja
fuute qu'on a commise, en poussant soi-meme l'Aulriche 11
devenir médiatrice, d'alliée qu'elle étaiL. Tout 11 coup on
apprend que le corps d'armée du pl'ince de Schwarzenberg
rcntre en Bohéme, au lieu de se prépa1·e1·
a
reprendre les
hostilités, que Je corps polonais doit Lraverser sans armes
le territoire aulrichien, que le roi de Saxe se retire de Ra–
tisbo nne
a
Prague pour se jeLer définitivemenL daos les
bras de l'Autl'iche. - Nouvelles 1·éclamations de
al.
de
Narbonne. -
11
insiste pour que le corps autrichien, con–
formément au traité d'alliance, reste aux ordres de la
France,. et demande fo1·mellement si ce traité existe encore.
- M. de l\lellernich refuse de répondre
a
cettc question.
M. de Narbonne allend, pour insisler davantage, de nou–
veaux ordres de sa cour. - Surprise et irritation de Napo–
léou, arrivé
a
llfayence, en apprenant la rett·aite du corps
autrichien, et surtout le projet de désarmer le corps
polonais. -
11
ordonne au prince Poniatowski de ne
déposer les armes
a
aucun p1·ix, et enjoint
a
111. de Na1·–
bonne, sans toutefois provoquer uu éelat, de faire expli–
quer la cour d'Autriche, et de tacher de pénétrer le secret
úe la conduite du roi de Saxe. ·_ Napoléon, au surpl us,
se promet de mellre bientót un terme
a
ces complications
par sa prochaine entrée en campagne. - Ses dispositions
militaires 11 lllayence. - Bien qu'il ail préparé les éléments
<l'unc armée active de
500
mille hommes, et d'une réserve
de pres de
200
mille, Napoléon n'en peut réunir que i90 ou
200
mille au début des hostilités. - Son plan de campagne.
- Situation des coalisés. - Forces dont ils disposenl pour
les promieres opérations. - L'A utriche ne voulant pas se
joindre
a
eux avant d'avoil' épuisé tous les moycns de négo–
ciation, ils son! réduits
a
100
ou
HO
mille hommes pour
un jour de bataille. - Composition de leur état-major. -
l\lorl du prince Kutusof, le 28 avril,
a
Bunzlau . - Mai·che
des coalisés sur l'Elster, et de Napoléon su1· la Saale. -
Habiles combinnisons de Napoléon pour se joindre au
JH'ince Eugcne. - Arrivée de ey
a
Naumbourg, du princc
Eugene
a
Mersebourg. - Beau combnt de Ney
a
Weissen–
fels le 29 avril, et jonelion des deux armées fran9aiscs. -
Vaillanle conduite de nos jeunes conscrils devanl les
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