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TABLE DES SOl\Il\fAIRES.
-ñ97
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pendanl trois joui·s sous les murs de Leipzig. - Rclraite de
Napoléon sur Lutzcn. - Explosion du pont de Lcipzig, q-ui
amene la <lestruction
O\J
la captivité
d'un~
parlie de l'ar–
méc fran9ais.e. - .Mo1·t de Ponialowski. - 3Ia1·cl1c sur Er–
furt. - Défcction de· la Baviere et arrivée de l'armée
austro-bavaroise dans les environs de Hanau. - l\fou–
\'emcnt accélfré de l'armée fl'ancaise et bataille de Hanau:
- HumiliaLion_, de l'ar"tnée auslro-bavaroise. - Rentréc
des Fran9ais sur le Rhin. - Leur élat déplorablc en a1·–
rivant a Mayence. - Opérations du marécbal Saint-Cyr
Sur l'Elbe. - Triste capitulation de Drcsde. - Situation,
forces, conduile héro'iqne et malheurs des garnisons fra n! ·
~aises,
inutilement laissées sur la Vistule, l'Oder·et l'Elbc.'
- Caractere de la campagne de t 815. •:'..... Effrayanls pré–
sagcs cju'on en peut Lírer.
,
" Sr
.
.
190
LIVRE
C~NQUANTE
ET UNIEl\fE.
L'INVASIO ,
Désorganisatioo de l'armée francaise
a
son al'l'ivée sur le
., Rhin. - Détrcsse de nos troup
0
es en llalie
~L
en E¡>pagnc.
- - Opérulioos du prince fü1gene daos le Fl'ioul, pendant
l'aato01ne de i-815, et sa rctraile sur l'Adige. - Opération
du morécbal Soult en Navarre, et ses cfi'orts infructueux
pour sauver Saint-Sébastien et Pampel une. - Retraile de
ce maréclial.sur la Níve et l'Aclour. - Rcll'Uite du maré–
chal Suchct.. sur la Calalogne. - Déplorablc situation ele
la France ou tout· avait élé "dísposé pour la conqucl.e et
ríen pour lu défcnse. - Soulevemeut des espl'its eontre
Nupoléon, pal'ce ·qu'íl n'avait póín'tr.éonclu lá ·paix apres les
víctoircs de Lulzen eLde Baulzeo. - Les coalisés iguorent
cet~e
situation. - Effrayés
a
la seule"'fdée de franchir le
Rhiu , iJs songeol
a·
faire a apoléon de nouvelles proposí–
tions de paix.-" Les plus dispósés
il
transigcr soo'L
l'ent~Hlreur
F1¡angois et M, de Metternich. - Causes de leur disposi1ío11
pacifique. - 111. de Sain t-Aignan , ministre de Frunce
il
Wci111a1', se trouvant en ce momenL
a
I•'ranc(orl,
c~L
chargé
1lc se rcncl re
a
Pa1·is, et d'offrir la paix
it
Napoléon sur la base
~es
front.icres na lurclle> de la Francc. ...,.'Départ immédiat de
nJ.
de Saint:Aignan pour Paris.-Accucil qu'il
re~oit.-Crai
gnant de s'affaiblir par trop d'emp,ress.ement
il
accev ter les
propositíons de Fraflcfort, Napoléon admel la réunion d'un
congres
il
lllaoheim, saas s'cxplic¡ uer su r 1 bases de pa–
cification proposécs. - Premieres oceupations de Napoléon
des son retour a París. - lrl'i tation du public co ntre M. de
Ilassa,n2, acensé d'avoír encouragé
l:i
poli1ir111e de la ¡;uc1·1·e.
- S¡ln remplacemenl par 111. de Caulaincou1·1'. - Quelques
autres chungemcnls moins important daos le personnel ad–
minisLralií. - Levée de
600
mille hommcs, et résolution
d'ajouÍer des centimcs additionucls
a
toutes les contr ibu–
tíons. - Coovocation immédiate du Séoat, pour luí soumet–
tre les lcvécs d'hommes et d'impóls ordonnées par simple
décrct. - Emploí que Napoléon se propose de faire- des
ressou1·ces mises asa disposiÍjpn. -
11
espel'e, si la coali-
4'
tion lui laissc l'hiver pour se préparer , pouvoir la rcjeter
au dela dll("PRhin. - Ses mesures pour conser vcr la Hol–
landc et l'ltalie. - Négociatíon secróle a.veo Ferdinaod VJI,
eL offre de Jui rendre la-ljberlé e lc- trónc,
a
coodition
qu'il
fer~ ccs.~er· Ja
guerre,
~t
-refuser'._I aux An.glais le.ter- .
ritoi.reespagool, - Trailé de Valen-gay. - Envoi du dúc
.¡¡¡¡e Snn-Ca'rlos ,pour faire agréer ce
trait~
aux Espagnols.
- éonduite de l\lural: - Son abattement, bientót suivi
de l'ambitio11 de dévenir roi d'Jtalie..- Ses doubles
m~nées a Vlenne·ét
il
Paris. -
11
ilema'il~de
¡,¡
Napoléoo de tui
ab:rndonn!ll' l'ltalic. .- Napoléon, indigné, veul d'abord lui
exprimer . les sentimcnls qu'il éprouve, et puis se borne a
ne pas répon'dre. - Pcndaut que Napoléoo s'occupe de ses
préparalifs, 11 ·.''de llletternich, pt:u sntisfait 'de
l'a
répoose
évasive faite aux propo'sitions de F1·nncfort, demande qu'on
s'explique formellemeol
a
leur sujet. , Napoléon se décitle
cn!in
a
les accepler , conscol
a
i1égocier sur Ja base des
fronLicrcs oaturelles, et réitere \'offt·e d'un congres
il
lllan–
heim. - l\lalhcu reuscmcnL , pendaot le mois qu'oo a perdu,
loul a changé de face daos les co11seils de la coalílioo. -
l~tat
inléríeur de la coaiftion. - Uq pa1;li violent, a la tele
duque! se tronvent les Prussicos , voudrait qu'on poussat
la guerre
il
oulrance, qu'oo détróoa.t Napo\éon, et qu'on
réduisit lu Francc
a
ses frontie1·es de 1790. - Ce partí
désnpprouve haulcmcnv les propositions de Fra11cfort: -
Alcxandre flatte Lous
l~s
partís pour les dominer. - L'An–
gle'terre appuieraiLl'Autriche daos ses vues pacifiques , si
un événemcnt réccnt
ne.Japorlail
a
continuer la guerre. -
En effel,
a
l'approche des a1·mées coalisées, la Hollandes'est
soulcvéc, et la Belgique menace de suivre cet cxemple. -
L'cspérance d'óter Anvers
il
la J'.rance, cléeide des lors
'l'Angleterre poui; la continualion de la guerre, et pour le
passage immédiat du Rhin. - L'Autriche, de son cóté,
entrainée par l'cspérance de rceouvrer l'llalie, fioit par
adhérer aux vues de l'Angleterre et pa1· consentit·
a
la
conlinuatioo de la guerre. - On renonce aux propositions
ele Francforl, et on répond a 111. 1le Caulaincourt qu'on
communic¡uera aux puissances all iées son acceptation lar–
dive des bases proposées, mais on évile de s'expliquer sur
la conlinuation des hostililés. - Forces dont disposent les
puissances pour le cas d'une reprise immédiate des opé–
ral ions.-Elles 01H, pour les
premie.rsmouvemenls,
2.20
milie
hommes, qÚ'au printemps elles doi veilL po1·ter
a
600 mille.
- Elles se flattenl que Napoléon n'en aura' pas actuellc–
ment 100 mille
a
lcUJ· opposer. - Plans divers pour le
pussagc du Rhi n. - Les Pr ussiens veulcnt marehcr direc–
tcmeut sur Melz et París; les Autdchi$ns, au conl raire, •
songent
a
remonler vers la Suisse, pour
opél'er ~une
eonlrc–
révolut ion dans ceti'lcoqtréc, et isolcr l'ltal.\i;•de I¡i.France.
- Le plan
des~ltutrichíéns
prévaut. - Pas5age dÜ Rhin,
a
Bale,, le 21'décembl'e fBl-5, et révolution en Suisse. -Abo-
. · Jition ele )'acle dé médiation. - Vains ell'o'rts de J'cmpe–
reur ,\liixan<lt'e en faveur de la Suisse. - lllarche•de la
coalilion vers l'c;;t de la Fraoce. - A1Tivée de la grande
armée coalisée
~
Langres, et du maréchal Bluchcr
il
Nancy.
-
apoléon, surpris par cette bl'usque invasion, ne ,pcut
pl us songer,.aux vastts préparalifs qu·'il avait d'abord pro–
jctés, et se trouve p1·es<jÚe réduiL aux forces qui lui res–
laient
1
la fin de 1815. -' Il reploie sur Paris les dépóls des
régiments, el
y
fuit vcrse1· a la hate les
conscl'ÍI~
til'és cl u
centre et de l'oucst de la 'Franec. -
11
crée, ·a ·Paris, des
atf,)liers cxtraordinaires pour l'équipemént des nouvellcs
rccrue , et forme de ces rccrues de!i divisioos de réserve
et des divisions de
j
cune gart!e. -
apoléon prescri't aux
·· maréeh!lux SuclieL et Soult de lui envoyer ebucun un déla–
chemcnl tle leur armée, et dirige celui du m;1récbal Su–
chet sur Lyon, celui du maréchal Soult sur Pa1·is. - Napo- .
léon cnvoie d'abord la vieill\l ¡;arde, sous l\lortier,
il
Lan–
grcs ; la jeune, sous Ney,
u
Épinal, puis ordonoc aux maré–
chaux Víctor, Marnionl.,
Mac~onald,
de se replicr, avec les
débr is des armées d'Allemagne, su¡· les maréchaux Ncy
e~;.
Morlicr, dans les environs de Chalq,ns, ou
il
se propose de
td i·ejoindre
ave~
Jes t.roupes organisées
a
Pal'is. - AvanL
de quille!:_ la capilalé, Napoléon assemble le··Corps légis–
latif. -. Communicalions au Senat et au Corps législatif. -
Étal d'esprit de ces deux assemblées. - Dési1· du Corps
lé;;islatif de.s-avoir ce qui s'esl passé dans les derníeres né–
gocialions.-:- Commu nications fai tcs
a
ce Corps. - Rapport
de M. Lüiné sur ces communicalioos. -- Ajournement <ln
Corps législnlif. - Víolent!;,J'eproches·ad1·cssés par Napo-
" Jéoo aux membres -0.e cette assemblée. -Teolative pour rc–
p1·endl'e les négocialíons de Francfort.-'Envoi de
l\I.
deCau–
laincourt aux avant-postes des arméeS..coalisées. - Réponse