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TABLE DES SOl\IMAIRES.

595

seule cl1osc

a

lar¡uellc il tinl, daos l'inlérct de ses prépa–

ratifs mililaires. - Acceplation formellc de la médiation

autrichienne, el assignaüon du 5 juillel pou1· Ja réunion ·

des plénipotentiaires

a

P1·ague. - Relour de

l\I.

de l\lettcr -

nich

a

Gitscltin, auprcs de l'empereur

Fran~ois.

- La né–

cessilé de s'enlendre avec la Prusse et la Russie sur la

prolongatio11 de l'armislice et sur l'envoi des plénipoten–

tiaircs

a

Prague entraine un nouveau délai, d'ahord jus–

qu'au 8, puis jusqu'au 12 juillct. - Napoléon, auquel ces

délais convcuaicnt, s'en réjouit en affectant de s'en plain–

drc, et en fait naitre de nouvcauxen parlant lui-meme pour

Magdebourg. - Son départ le 10 juillct. -

11

apprend en

roule les événemcnls d'Espagnc. - Ce qui s'était passé

1lans ce pays depuis que les Anglnis avaient été expulsés de

la Castille, et que les armées du Centre, d'Andalousic et

de Portugal avaient élé réunics. - Projets de lord Wel–

linglon pou1· la campagne de 1813. - 11 se propose de

marcher sur la Vieille-Castille avec 70 mi lle Anglo-Porlu–

gais et 20 mille Espagnols. - Projcts des

Fran~ais.

- Pos–

sibililé, en opéranl bien, lle teni1· tele aux Anglais, et de

les rejelcr mcme en Portugal. - Nouveaux eonflits entre

l'aulorité de París el celle de llladrid, et fucheuses instruc–

lions qui en sonl la suite. -

11

résulte de ces insl1·uctions

et de la lentcur de Josepb a évacuer Madrid, une uouvclle

dispcrsion des forces

fran~aises.

- Reprise eles opérations

cu mai 1813. - Quatre elivisions de l'arméc de Portugal

ayanl élé envoyécs au général Clauscl dans le nord de la

Péninsulc, Joseph, qui aurail pu réunir 76 millc bommes

conlre lord Wellington, n'en a que 52 mille

a

luí opposcr.

- lletraite sur Valladolid el Burgos.- Le manr1uc ele vivres

précipite notre marche 1·étrograele. - Dcux opinions dans

l'arméc, l'unc consislant

a

se rclirer sur la Navarre afin

cl'elrc plus su1· ele rcjoindrc le général Clauscl, l'autre

consislant

a

se teni1· loujours sur la graudc route de

Bayonne afin de couvrir la frontiére de Francc. - Les or–

úrcs réiLél'és de Paris fonl incliner Joseph et Jourdan vers

ccllc derniere opinion. - Nombreux avis expéeliés au gé–

neral Clausel pour l"cngager a se réunir a l'armée entre

Burgos el Villoria. - Retraite

SUI'

nlil'anda del Ebro el sur

Yitloria. - Espérance d'y rallicr le général Clauscl. -

Malhcureuse inaction de Joseph el de Jourdan dans les

journécs du 19 et du 20 juin. - Funcste balaille de Vit–

toria le 21 juin, et ruine complete des affaires des Fran–

~ais

en Espagnc. - A qui pcut-on impule1· ces déplo1·ablcs

événemcnts '/ - Jrrilation violente de Napoléon conlrc son

frerc Joseph, et orelrc ele le faire arréler s'il vicnl a Paris.

- Envoi du maréchal Soult

a

Bayonnc pour r allier l'ar–

méc, et reprendrc I'offensive. - Relour de Napoléon

a

Dresde, apres une excursion ele quclqucs jours

a

Torgau,

a

WiLtcnberg,

a

Magdcbourg et

a

Leipzig. - Suite eles

uégociations de Pl'aguc. -

~l\I.

de Humboldt et d'Anslell

nommés rcpréscnlanl de la Prussc et ele In · Russie au

congres de Prague. - Ces uégocialeurs, rcndus le 11

juillet

a

Praguc, se plaignent amc\·ement de n'y pa voir

aniver les plénipolentiaircs

fran~ais

au jou1· convcnu. -

Chag11in et doléanees de M. de l\lclLcrnich. - Nupoléon, re–

venu le 15

il

Dresde, apres avoir différé sous divers pré–

tcxles la nominalion des plénipolentiaires

fran~ais,

désigne

cnfin

1\1~1.

ele Narbonnc el de Caulaincourt. - Une fausse

interprélation uonnéc

a

la convcnlionqui prolonge l'armis–

tice lui fournil un nouveau prélexte pour ajourrier le dé–

part de M. ele Caulaincourl. - Son espél'ance en gagnanl

du temps est de fairc rcmeLL1·c au 1

ce

seple111bre la r eprise

des hoslilités.

~

Redoublcment de plainles de la part eles

plénipolenliaires, et déclaration de M. Je Metlernicb qu'on

rfaccordcra pas un jour de plus au dela dulO aout pour la

dénonciation de l'armislice, et du 17 pour la reprise J es

hostilités. - La elifficullé soulevée au sujet de l'armistice

élant levée, Napoléon cxpédie M. de Caulaincourt avcc

des instructions qui soulevent des queslions de forme

presque insolubles. - Pcndanl ce lcmps

il

quille Dresde

le 25 juillet pour allcr voir l'Jmpéralrice

a

l\layence. -

Financcs el police de l'empire durant la guerre de Saxc;

affaires des séminaircs ele Toumny et de Gand, et du

jury d'Anvers. - Rclour de Napoléon

a

D1·esde le 4 aout,

apres avoir passé la 1·evue des nouveaux corps qui se rcn·

dent en Saxe. - Vaincs difficullés de forme au moyen des–

quclles on a mcme empecbé la constitulion du congres de

Prague. -

Al.

de Mellernich déclare une derniere fois que

si le 10 aout

ñ

minuil les bases de paix n'onl pas été po–

sées, l'urmistice sc1·a dénoncé, et l'Autriche se réunira

a

la coalition. - Pensée vérilable de Napoléon dans ce mo–

meut décisif. - Ne se Oattant plus d'empechc1· la llussie

Et

la Prusse de repremlre les hostilités Je 17 aout, il \'OUdrait,

en ouvrant une négocialion séricuse avcc l'Autl'iche, dif–

fét"cr l'entrée en action de celle-ci. -

11

enlame effcctivc–

ment avcc l'Autriche une négociation secrete qui doil elrc

conduite par

ni.

de Caulaincourt et ignorée de M. de Nar–

bonne. - Ouverlure de M. de Caulaincourt:) M. de Met–

tcrnich le 6 aout, quat1·e jours avaut l'expiralion de

l'armistict<. - Surprise de M. de

~1cllcrnich .

- Sa ré–

ponse sous quarante-huit heurcs, el décla1·ation anlhen–

lir¡ue des inteulions de l'Autdche, donnée au nom ele l'cm–

pereur

Fran~ois.

- Avantages tout

a

fait inespérés offerls

a

Napoléon. - Nobles cfforls de M. de Caulaincourt pour

déeide1· Napoléon

a

acccpler Ja paix qu'on lui ofüe. -

Contre-proposition de celui-ci, cnvoyéc soulemcnl le

rn,

et jugée inaceeplable pa1· l'Aull'iche. - Le 10 aout s'étant

passé sans l'adoption des bases proposées, l'Aull'ichc dé–

ciare le congres de Prague dissous avant qu'il ait été

ouvert, et proclame son adh.ésion

a

la coaliLion. - Nnpo–

léon, éprouvanl un momenl de rcgrel, ordonnc

il

1'1 .

de

Caulaincourt de prolonger son séjour

iJ

Praguc, mais inuti–

lement. - L'empe1·cur de Russie ayau t précédé le roi de

Prusse cu Ilobeme, el ayant conféi'é avec l'cmpereu¡• Fran–

~ois,

déclare, au nom des souvcraius alliés, les demicres

proposilions de Nnpoléo n inacccptablcs. - Rctour et

110 -

blc affiiclion ele M. de Caulaincourl. - Départ de Napo–

léou de Dresdc le 16 aout. - Sa confiance el ses projets.

- Profondeur de ses conccptions pour la scconele parlic

de la campagnc de t8f5. - 11 prcnd le com·s de l'Elbc

pour lignc de défcnse, et se propose de manreuvrcr con–

ceutl'iquement aulour ele Dresele, afin de ballre succcs–

sivement toulcs les rnasses enncmies qui voudront l'alta–

qucr de fronl, de flanc ou par elerl'icrc. -- Projels de la

coalilion et forces immcnses mises en présr11cc elans ccllc

¡;ucrre giganlcsque. - L'armée de Silésie, commandée par

Illucher, élant la prcmicre en mouvemcnl , Napoléon mar–

che

il

elle pour la rej clcr

su1·

la Kalzbach. - Combals

des 20, 21 et 22 aotit,

il

la suite dcsr¡uels Illuchcr est

obligé de se replicr Llerrierc la Kalzliach. - Napoléon

apprcnd le 22 au soir l'apparilion de la grande arméc

des coalisés su1· les derl'iercs de Drcsclc. - Son re1ou1·

précipilé su r Dresde. - JI s'afrclc a Siolpen, et forme le

projet ele débouchcr par Kmnigslcin, afin de prendrc l'ar–

mée coalisée

il

rc1·c1·s, el de la jcter daos l'Elbe. - Les

tcrreurs des habilants de Drcsdc et les hésilalions du

maréchal Sai111-Cyr en cetle circonstance tlélourncnt Na–

poléon de la plus bellc et de la plus fécondc de ses concep–

tions. - Son rclou1·

11

Drcsdc le 26, el inulile attaque de

cette villc par les coalisés. - Célebre bataille ele Dresdc

livréc le 27 aoul.- Défaile complete de l'armée l!oaliséc et

morl de Morcan . - Position du général Vandanune a Pé–

lerswalde sur les tlcniercs des alliés. - Nouveau et vasle

projeL sur Ilcl'lin qui délourne Nnpoléon des opéralions

autour de Drcsde. - Désastre du général Vandamme

iJ

Kulm amené pa1· le plus singulicr concours tic cireon–

slanccs. - Couséqucnces ele ce désastrc. - Retour de

confiance chez les coalisés et uggravation de la situation

de Napoléon, dont les derniercs vicloires se trouve11t an–

nulées. - Sa situalion au 50 aotit 1815. . . . . . 71