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" Le Sainl-Perc répondit
a
l'Empercur par un bref
" for t développé sous la dale du 27 ju in 1805; on
y
lit :
" Pour garder un sccret impénétrable, nons nous som–
" mes fai t un honncur de satisfaire avec la plus grande
" exactilude aux sollieitalions de Votre l\fajesté; c'est
" pourquoi nous avons él'oqué entierement
a
nous–
(<
meme !'examen touchant le jugemcnt sur le mari:igc
" en qu estion.
.
ll nous peine de ne
•
t1·ouve1· aitcune raison qui r idssc nous aut01·ise1·
a
(<
p01•tc1· nolre jugement pour la rmllité de ce mm·iage.
(< •
•
Si nous usurpions une nulorité que
(<
nous n'avons pas, nous nous rendrions coupable d'uu
«
abus le plus abominable
de nolre ministerc saeré de–
(( vant le tribunal de Dieu et devant l'Egli e enlicre.
(<
Votre l\Iajesté meme, dans sa justice, n'aimerait pns
(<
que nous
pronon~assions
ttn jugement conlrai1·e au
(<
témoignagc de not1·c consciencc
et aux príncipes inYa-
riables de l'Eglisc.
»
(<
11
importait peu, qunnt
a
la vnlidité du mariage
" coutraeté en 1805 par le ciloyen J éróme Bonapar te,
(<
que ce mariage fíit plus tard contraire au plus haut
" point aux desseins politiques
de
l'empereur des Fran–
"
~ais .
»