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TABLE DES SOI\11\'IAIRES.

évasivc tle M. de Mellernich, qui, sans _s'expliqucr sur la 1·e–

prise des négoeiations, déclareq11'on allcnd lord Casllereagh,

actuellement en route pour le quarticr général des alllés.

- Dcl'llieres mesures de Napoléon en quittant Paris. - Ses

adicux

a

sa femme et

a

son fils, qu'il ne devaiL plus re–

v.oir.

. . . . . . . 296

LIVRE CINQUANTE-DEUXIEME.

\

'

BRfENNE ET MONTfüRATL ,

Arl'ivée de Napoléon

a

Ch:ilons-sur-l\larnc le 21.i janvier. -

AbatlemeJ1t des maréchaux, et ass urance 1le Napoléon . -

Son plan de campagne. - Son projet de manceuv·re1· entre

la Scine et la l\larne, dans la conviction que les arroées

coalisées se divisero1it pom· suivre le cours de ces dcux

riviercs. - SouVionnant que Je mar échal Blucl¡er s'est

porté sur l'Anbe pour se réunh· au prince de Schwarzcn–

bcrg,

il

se décide

a

se jeter d'abord sur le général prus–

sien. - Brillant combal de·Brieone, livré le 29 janvier. -

B~ucher

cst rejclé sur Ja Rothicre avec une perle assez

notable. - En ce moment les souverains réunis autour du

prinee de Schwarzenberg déliberenL s'il faut s'arreter

a

Langrcs, pour y négocicr avant de pousser la guerre plus

Join-..._- Arrivée de lord Castlercagh au eamp des alliés. -

Caraclere et inílucnee de ce personnagc. - Les P1·ussieos

par esprit de vcngeance, Alexandre par orgueil l>lessé,

veutent pousser la guel'J'c

11

outrance. - Les Aulrichiens

rlésirenl trailcr avee Napoléon des qu'on le pourra honora–

blement. - Lord Casllercagh vient renforecr ces derniers,

a

eondilion qu'on obligera la France

a

rentrer daos ses

limites de 1790, et que, tui ólant la Belgiquc et Ja Hollan<le,

on en form era un grand royaume pour la mai on d'Orange.

- Emprcsscment 1le tous les partís

a

satisfaire l'Angletcrre.

- Lord Castlereagh, ayant ohlenu ce qu'il désfrait., uécide

les

CQUl'S

alliées

a

l'ouverture d'un congres

a

CháliJlon, ou

l'on appcllc M. de Caulaincourl pour lui offl'ir le retour de

la Franee

a

ses anciennes limites. - La questíon politique

étanl résolue de !a sorlc, la question mililaire se trouvc

résoluc par l'engagemenl survenu entre BJucher et

Napoléon . - Le pl'ince de Schwarzenl>erg vieotau sceours

du général prussicn , avee toule l'armée de Boheme. -

Posítíon de Napoléon ayanl sa droile

a

l'Aube, son centre

a

la Rothierc, sa gauche aux bois d'Ajou.-Sang lantebalaillc

ele la Rolhiere livrée le 1

er

février 1814, dans laquelle Napo–

léon, avee 52 mille" hommes, tient tete tout e une journéc a

100 mille eomballants.- Retrai te en bon ordre sur T1·oyes

le 2 févricr. - Position presque déscspérée de NapoJéon.

- Replié sur Troyes, il n'a pas 50 milie hommes

n

opposer

aux armécs coalisées, qui peuvent en réunir 220 mille. -

Eu proic aux scntimenls les plus doulou1·cux, il ne perú

ecpendant pas courage, et fait ses disposilions daos la pré–

voyance d'une faute capi tale de la parl de J'ennemi. - Ses

mesures pour l'évacuation de l' llalíe, et pout•1 'appel

a

parís

1.l'une partic des armécs qui défcndeot les Pyréoées. -

Ortlre de díspulcr Par is

a

outrance pendant qu'il manceu–

vrera, et d'cn faíre so;·tir sa femme et son fil s. - Réunion

du congres de Cha"tillon. - Propositions _outragcantes

faítcs

a

1\1.

de Caulaincourt, Jcsqucllcs consi tcnt a rnme er

la France aux limites de 1790, en l'obligea nt en ou tre le

rester étrangere a tous les arrangcments cnropéens. -

Doulcur et désespoír de

i\I.

de Caulaincourl. - Pendant

ce tcmps, la faule mílilairc que Napoléon prévoyail s'ac–

complit. - Les coalisés se divisent en dcux masscs : J'une,

sous Blucher, doít suivrc la l\larne et débordcr Napoléon

par sa gauchc, pour l'ol>liger

a

se replíer su r París, landis

qu.e l'autre, desccndanL Ja Scíne, Je pousscra égalemenLsu1·

V

París pour J'y accabler sous les forces 1·éunics de la eoali–

tion . -

apoléon, partanl le ·9 févricr au soir de Nogcnt

avec la garete et le corps de l\larmont, se porte sur Clrnmp–

Aubert. - Il' y ll:ouve l'arméc de Silésie dívisée en quatre

corps. - Comh-als de Qhamp-Aubcrt, de l\lontmirail, de

Cllaleat1-Thiel'l'y, de Yauehamp, líVl'és les 10,

H,

12 et 14

fév1·ier. - Napoléon fai't 20 mille prisonnicrs a l'armée de

Silésíe, et lui Lue

'10

mille hommes saos presque aueune

perle <le so n cólé. - A peine délivré de Blucher,

iJ

se re–

jettc pa1· Guigncs su1· Schwarzenberg, qui avaít fraochi la

Seíne, et l'oblige

a

la repasser en diísord1·e. - Coml>ats de

Nangis el· de i\lonlereau les 18 el 19 février. - Perles

considérables des Russcs, des Bavarois eL des \Vu1·tember–

geois. - Uo rela1·d survenu

a

lllonlereau permet au corps

de Col)orcdo, qu'on allaít prendre tout entier, de se sauver.

- Grauds 1·ésultats oblenus eu quelques jours par Napo–

léon. - Sitaation complélcmcnt changée. - Événemenls

militaíres en Belgíque,

a

Lyon, eu ltalic, et sur la frontiere

d'Espagne. - Révocation des ordrcs envoyées au prince

Eugene pou1· l'évacualíon de !'It.alie. - Rcnvoí· de Fercli–

nand Vil en Espagne, et du Pape en ltalie. - La coalition,

frappée de ses échecs, se tléeide

a

demanclcr un armislicc.

- Envoí du prínee Wcnceslas de Liechtenstein

a

Napo–

léon. - Napoléon feinL de le bien accueillir, maís, résolu :i

ponrsuívre les c<;>alisés sans reluche, se borne

a

une con–

vention verbale pour l'oecupation pacifique de la Yille de

Troyes. - Résullat ínespfré de ccltc premierc pédode de

la campaguc . • . .

. . . . 565

LIVRE CINQUANTE·TROISIEME.

PREMI}; RE

ABDlCA'ffO ' ,

Étal íntél'ieur de Paris pcndanl les de1·11ieres opél'alíons mili–

lai1·es de Napoléon. - Secretes menécs des partis. - Atli–

lu<le de l\I. Talleyrand ; ses vucs ; <'nvo i de M. de Vil rolles

au camp des _alliés. - Conférence ti c Lusigny ; in; truelíons

clonnécs

a

M. de Flahaul relativemcnt aux coodítíons de

l'armislice. :_ Efforts tentés de nolre part pour faíre pré–

juf<cr la questioo des fronlie rns en

Lra~anl

la ligne de s pa–

ratioo úes armées. - Il.ctraitc du princc de Sch warzcnl>crg

jusqu'a Langrcs. - Grand conseil de coalísés. - Le parli

de la gucrrc it oulrance veut qu'on adjoignc les corps de

Winlzingcrode el de Bulow

it

l'armée de Bluchcr, afi o de

procurer

11

celui -ci des moycns <le mat'cher sur Pa1·is. - l.a

difilculté d'óter ces co1·ps

a

Bcrnadotte levéc extraordinai–

rcment par lord Castlereagh. - Ce dcrnier profitc de cettc

occasion pour propo er le lraité de Chauruonl , qui lie la

coalí1ion pour vingl an , et devient ainsi le fondcmcnt de

Ja Sainle-Alliance. - Joie de Bluchcr et de son pa1·ti ; sa

marche po111· 1·allie1· Bulow et Wiutzingcrode. - Danger

du ma1·échal

~lort.icr

envoyé au delit de la Marne, et de

ntarmonl Jaissé entre J'Aube el la l\larne. - Ces dcux maré–

chaux pal'Viennent

il

se r éunir, et

a

conteni1· Blucbc1· pen–

daut que Napoléon vole

it

leur sccours. - l\larche ra pide de

'apoléon sur l\lea ux. - Difficulté de passer la l\Iarne. -

Blt1cher, couvcrt par

Ja

Mame, venl accal>ler les <leux maré–

chaux qui ont prís position de1Tierc l'Ourcq. - Napoléo11

fra nchit la !\lame, rallic les deux maréchaux, et se mct

a

la

pou rsuitc de Blucher, qui est obligé de se retiror sur l'Aisne.

- Sítuation presque désespérée de Bluchcr mcnac;:é c1·é1re

jeté daos l'Aisne pa1· Napoléon. - La rcddilíon de·Sojssons,

qui li vrc aux allíés le ponl de l'Aisnc, sauye Blucbcr d'unc

destr uction certail)e, et lui procure un 1·Qnforl de 50 mille

hommcs par la réunion de Wintzingerode et de Bulow. -

itualíon critique de Napoléon et son iinp?-ssil>le fermelé en

présence de ce _subit changement

~e

forlune. - Premierc