TABLE DES SOMMAIRES.
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conception du projet de márcl1er sur les places Corles pour y
rallier les garnisons, et fomber a lá tete de l.00 millcs hom–
nies sur les derrieres de l'ennemi. - 11
c.stnécessairc·aupai•a–
vant d'aborder Bluclier et. de lui Jivrer bataille. - Napo–
léon enleve le pont de Berry-au-Bac, et passe J?Aisn'e avec
50 milie hommes en présence des 100
millé
homrbes de Blu–
cher. - Dangers de la bataille qu'il faut livre1•avec $0 milie
combattan·ts contrc 100 mille. - Raison qui décident Nn–
poléon
a
cnlever le pla!eau de Craonne pour se porte!'
Slll'
Laon par la route de Soissons. - Sanglante bataille de
Craonnc, livrée le 7 mars, et dans laquelle Napoléou enleve
les formidables positions de l'ennemi. - Apres
s~etre
emparé
de la route de Soissons, Napoléon veut pénétrcr dans la
plaine de Laon pour achever la défaile de Blucher. - Nou–
velle et plus sanglante bataille de Laon, livrée les 9 et
10 mars, et restée indécise par la fan te de Marmont qui s'est
laissé surprendre. - Napoléon est réduit a battre en 1•e–
lraite sur Soissons. - Son indomplable éncrgie llans nne
situation p1·esque désespél'ée. - Le col'ps de Saint-Pricst
s'étant approché de lui, il fond sur ce corps qu'il mel en
picces <lans les environs de Reims, apres en avoir tué le
général. - Napoléon, merlacé d'clre élou[é cnti·e Blucbcr
et Schwarzcnberg, se résou(
a
cxéculer son grand projct de
marcher sur les places, pour en rallier les garnisons et tom–
ber sur les deniercs des áll'iés. - Ses instruc lions pour Ju
<léfense de Paris pendant son absence. - Conslcrnation de
cette capitalc. - Le conseil de régencc consulté vcut qu'on
acceplc les propositions du congres de Ch:itillon . - lndi–
gnation de Napoléon, qui mcnace d'enfermer
a
Vincennes
Joseph el ceux qui parlent de se soumettre aux conditions
<le l'ennemi. - Événemenls qui se son t passés dans le nlidi,
et bataille d'Orthez, a la suite de laquelle le maréchal Soult
s'est porté sur Toulouse, et a
J~ issé
Bordeaux découvert. –
Enlréc des Anglais 1.lnns Bordeaux, et proclamation des
Bourbons daos cette ville Je 12 mars. - F:icheux rel.entis–
sement de ces événemcnts
il
Paris. - Napoléon, en voyant
l'effroi de la capitale, vcrs laquelle le princc ele Schwarzen–
berg s'cst sensiblcment avancé, se déeide, avanl de marcher
sur les places,
a
fair·e un e apparilion sur les derrieres de
Schwarzenberg pour le détourncr de Paris en l'allirant a
tui. - ll'louvement de la l\larne
a
la Seine, et passage de
b
Seine
a
Méry. - Napoléon se 1.rouve
a
l'imprbvislc en facc '
de tonte l'armée de Bohéme. - Balaille d'Arcis-sur-Aubc
livrée le 22 mars, dans Jaquelle 20 mille Francais tienncnt
!ele pendant unejournéc
~
90 mille Russes et Autrichicns.
- Napoléon prend enfin le parli de repasscr l'Aubc et de
se couvrir de celle riviere. -
11
se porte sur Suint-Dizier
dans l'espérance d'avoir attiré l'armée de Bobéme asa suite.
- Son projct de s'avanccr jusqu'a Nancy pour y 1·allicr
40 :\ 50 millc hommcs des <liverses garnisons. - En roule
il csl rejoint par 111. de Caulaincourl, Jeque! a élé obligé de
quil lor le congres de Ch:itillon par suite du refus d'admettre
les propositions des alliés. - Fin du congrcs de Chatillon
el des confercnces de Lusigny. - Napoléon n'a aucun re–
gr•ct de ce qu'il a fait, et ne désespere pas encore de sa for–
tune. - Pcndanl ce temps les armécs de Silésie et de
Bohcmc, entre lcsquelles
il
a cessé de s'interposer, se sont
réunies dans les plaincs de CMJons, el délibcrenl sur Ja
marche
a
adopter-'.- Grand conseil des coalisés. - Ln rai–
son militairc conseilleruil de suivre Napoléon, la raison
politique de le négliger, pour se porter sur Paris et y opé–
rer une revolution. - Des lettres interceptées de l'lmpé–
ratrice et des ministres décident la marche sur París. -
Influence du comte Pozze
di
Borgo en cetle circonslance. -
ntouvement des alliés vers la capitale. -1\Iarmonl et.l\lortie1·
s'élant ·Iaissé couper de Napoléon , 1·enconlJ·ent l'armée
enticredes coalisés.-Tristejournée de la Fere-Champenoise.
- Retraile des deux maréchaux. - Apparition de la grande
armée coalisée sous.les murs de Puris. - Incapacité du
ministre de la guerre et incurie de Josepb, qui n'ont l'ien
préparé pour la défense de la capitale. - Conseil de régence
OU J'on décide la retl:'aile du gouvemement et de Ja COUr
a
Blois.-Au'Jieu d'o1·ganiser une défense populaire dans l'in–
tél'ieur de Paris, on a l'a folle idée de livrer
b~taille
en d'ehors
de ses murs !-Bataille de Paris livréele50 niars avec25 mille
Francais contre
t
70 mill'e coalisés.-Bravoure de ntarmont et
del\Idrtier.- Capitulation forcée de Paris.-111. dcTalleyrand
s'appliquc
a
rester da11s París, et
a
s'cmparer de l'cspril <le
nlarmont. - Entrée <les alliés dans la capi tale; leurs ména–
gements; allitude
a
lclll' égard des diverses classes de la
popnlation.-Empressement des souverains auprcs de 111. de
Talleyranil, qu'ils font en quelque sorte !'arbitre des des–
linées de la France. - Évéucments qui se passent
<i
l'armée
pendan! la marche des coalisés sur Paris.-Brillant combat
de Sainl-Dizier ; circonstance fortuile qui délrompe Napo–
léon, et lui apprend enfin qu'il n'est pas suivi par les alliés.
- Le danger évident de la capitále et Je cri de l'arméc le
decident
a
rebrousser chemin, - Son retour précipité. -
Napoléon, pour arriver plus tót, se séparc de ses troupes, et
parvient
a
Fromenteau entre onze heures du soir et minuit,
au moment meme ou
1'011
signail' la·capitulation de Paris.
- Son désespoir, son irritation, sa promptitude a·se remet–
tre. - 'fout a coup il forme le projet de se jctfr sur les
coalisés disséminés dans
l'a
capitale et parlagés sur les <leux
rives de la Seihe, mais· cotnme
il
n'a pas encorc son armée
sous la main, il sé p'ropose de gagner en
négoeran~
les trois
ou quutre jours dont il a besoin pour Ja ramener. -
11
charge 111 . de Caulaincourt d'aller a Paris afio d'occuper
Alexandre en négociant, et se retire
a
Fontuinebleau dans
l'intention d'y concentrer l'armée. - 111. de Caulaincourt
accepte la missio.n qui lui est donnée, mais avec la secrete
résolution de signer la paix
a
!out prix. - Accueil fait par
l'cmpereu1· Alexandre a 111. de Caulaincourt. - Ce pr!nce,
désarmé pa1· le soeces, redevien t le plus géuéteux'des vain–
queurs. -- Cependant il ne promet l'Íen, si ce n'est un trai–
tement convenuble pour la personne de Napoléon. - Les
souverains alliés, moins l'empe1·eur
Fran~ois
retiré
a
Dijon,
tiennent conseil chez 111. de Talleyrand pour décider du
gouvernement qu'il convicnt de donncr
iJ.
la France. -
Principe de la légitimité hcureuscmenl exprimé et forte–
ment soulenue par 111. de Talleyrand.-Déclaration des sou–
verains qu'ils ne traiteront plus avec Napoléon. - Con–
vocation du Sénat , formation d'un gouvernement provi–
soire a la tete duque! se trouve 111. de Talleyrand. - Joie
des royalistcs; leurs efforls pour faire proclamer immé–
dialement les Bourbons; voyage de
1\1.
de Vitrolles pour
allcr cherche1· le comte d'ArLÓis. - 111. de Talleyrand et
quclques hommcs éclairés dont il s'est culouré, moderent
le mouvement des royalistes, et veulent qu'on rédige une
constilution, qui sera la condition cxpresse du retour des
Bourbons. - Empresscmcnt d'Alcxandre
a
entrer dans ces
idées. - Déchéance de' Napoléon prononcée le 5 avril, et
rédaction par le Sénal d'unc constitution
a
la fois monar–
chique et Jibérale. - Vains efforts de 111. de Caulaincou1·t en
faveur de Napoléon, soit aupres-d'Alexandrc, soit auprcs du
prince de Schwarzenbcrg. - On le renvoie a Fontuineblea11
pour pe1·suade1·
a
Napoléon d'abdiquer ; en memc temps on
cherche
a
détachcr les chefs de l'arméc. - D'apres le conscil
de 111. de Talleyrand, toutes les tentatives de séduction sont
dirigécs sur le maréchal l\Iarmont, qui forme a Essonne la
tele de colonne de l'armée. - Événements
a
Fontainebleau
pendant les événements de Paris. - Grands pl'ojcts de Na–
poléon. - Sa conviction, s'il est secondé, d'écraser les alliés
dans Paris. - Ses dispositions mllitaires et son extreme
confiance dans Marmont qu'il a placé sur l'Essonne. - Ré–
ponses évasivesqu'il fait
a
111. deCaulaincom·t, et ses secretes
résolutions po01· le lcndemain. - Le lendemain, 4 avril, il
asscmble l'arméc, et annonce la déterminalion de marcher
sur Paris. - Enthousiasmc des soldats et des officiers
nagntire abattus, et consternation des maréchaux. - Ceux–
ci, se faisant les inte1·p1·etes de tous les hommes fatigués,
adressent
a
Napoléon de vives t'eprésentations. - Napoléon
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