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pg.ROU ET BOLIVIE.

S41

éléga

nte, surmontée trune Renom–

mi.le.

11

y

a trente-quatre petites places

qoi o

nt été ménngées devant les églises

et

les cou vents, dont elles prennent

les noms. Ces places sont généralement

prises sur l'aire de la quadra, occupée

par l'égli e ou le couvent; et, dans

ce cas, •elles sont entourées de grilles.

«

Il

y

a, da ns la capilale, sept égli–

ses paroissiales, dont dépendent plu–

sieurs chapelles qui appartiennent

a

des couvénts d'hommes ou de femmes.

Le nombre de ces couvents est tres–

considérable. On compte en tout cin–

quante-six églises ou chapelles. Le luxe

des églises était tres-grand avant l'i n–

dépendance; il

y

avait d:ins quelques–

une beaucoop d'ornements en argent

mas if; on remarquait surtout, dans

le chreur de la cathédrale, huit co–

lonnes en argent qui déco raient le

maftre- autel; elles ont été enlevées

pour subvenir aux besoins de la répu–

blique; ces riches colonnes ont eté

remplacées par des colo1111es de bois

plaquées en argent. On voyait encore

dans la cathédrale de be¡¡ux ll'bleaux

de l'école italienne.

nn-Fran

i

co et

Santo - Domi ngó étaient,

apr

cette

église, celles qui po edaient les plus

précieux ornements

e .

" Le clergé du Prrou ne mcfitait

guere plus que celui du Chili, et , en

générnl, que celui de toutes les co lo–

nies espagnole d'Amérique, le re pect

que devraient toujours command er les

hommes charges de prllcher la morale

si do11ce de l'Éyangile et les saines

doctrines de l'E&lise catholique. La

discipline était tres - relílchée; et, on

peut le di re, l'inconduite de la plupart

de ses membres lui en levait toute son

iníluence; la population entiere crou–

pissait dans l'ignorance, et vil'ait dans

la plus affreuse comme dans la plus

aujccte dépravation.

" Les couvents, ainsi que les reli–

gieux de lous les ordres, étaient et

(') Des ''oyageul's

as

nrent que dans les

é~lises

Je Lirna sonl suspendues des cages

en

a1·ge11L,

rcnfel'manl des oiseanx clont le

cbant

HP

mcle

it

la voix eles li<lilles el aux

accords mélodieux de i'ol'gue.

sont encore tres - nombreux a Lima;

mais tous les couvents sont dans une

décadence plus ou moins avancée; déja

beaucoup sont ruinés et abandonnés.

Il

y

avait des fondations pieuses dans

la plupart de ces maisons religieuses;

presque toutes avaient un but spéc_ial

de charité; les un es étaient destinées

a

recevoir les orphelins, les vieillards,

les incurables' les aveusles, les vieux

soldats, les vieux manns, les vieux

gentilshommes. Les

1

autres avaient

plus particulierement pour objet de re–

cevoir les noirs. les Indiens et les

étrangers. Le nombre des couvents

de femmes était également tres-grand.

Ces établissements avaient aussi des

destinations particulieres. Jusqu'en

1826,

époque de

l'indépendance du

Pérou, toutes ces fondations religieu–

ses étaient dotées; et si l'on pouvait

remar.quer quel que relclchement dans

la regle, elles n'e¡1 pratiquaient pas

moins la cbariLé d'une maniere lar&e

et digne cl'éloge . Dans beaucoup oe

oouvents, un homme mnlh11m·cux était

re u aratuitement pendant plusieu rs

jours; il

y

~estait

jusqu

1

a

ce qu'il ea t

trouvé qttelque moyens d·exi tence,

que, des son entrée clans la maison, on

s'occupait de lui proco,rer. Dans d'au··

tre couvents, la charité

s'exer~ait

dif·

féremmen t : toute personne pouvait,

penclant trois jours, se présenter au

réfectoire

a

l'heure eles repas' et elle

y

recevait

a

manger.

«Les couvent qui ont consei·vé des

revenus se soutiennent eneore; mais,

en généra l , ces maiso ns sont aban–

données; elles ne

re~oivent

plus de

pen ionnairns ni de dotation. On trouve

il

arheter, dans les coul'ents de femme ,

différent ouvrages d'aiguill e : des sa–

chets parfumés, ornés de rubans; des

allumettes parfumées, garnies de can–

netilleetde pierresde couleur, etc., etc.

" pres les ég lises et les couvents,

on remarque ,

a

Lima, l'ancien ne pri–

son de l'inquisition, dans laquelle tous

les prisonniers étaient enfermés

~ans

l'isolement et dans des cellules qni

étaient disposées dos

a

dos, et dont les

portes étaient pl acées de telle

fa~on,

<JUe touteS avaient acces par des gaJe-