GUATEl\UtA.
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. lnquehle les compagnons d'Alvarado
· En 1537, nous voyons la religion
firen't l? oonquete des provinces J·es
venir en aide
a
la
pofüi~ue,
et entre–
plus. populeuses. Quelquefois irente
prendi'~
atJssi des
con~uetes,
i;ion:.
ou quarante hommcs , sous
h:i
cot~
·seule.rn.ent ali profit dtr ca010lWsme,
du·i~e
d'un officier
subalterne'· en'-
n1ais
erÍ~ore
au 'profit du
rói
éle's ·C<;tS·
t~aient ~n.
oarnpagne contre
de~ mi~-
ttfle~.
·Les v-ues
~'es
11\issionmlire's s
lle1•s d:lnd1en&, et triompl1arent de
p0Ptilre11t
1
d:'
1
abqrd sµr lu province dé
leu~
resr tance en moins de hl.ift
'l'uzulu~lan, qy ~
d·evl-l'1t plus
tard
ce'l:le
jeurs. C'ó'tai·t beaucoup quand les
'l;s-
de VeHu Pa;_i:. dettt;
~rovince'
,
slfoé.e
pngnels
me~taient
en lig11e de bataiJ.)e
-stfr
la baie ele Honduras, entre le l¡¡c
cent hommes, tant fantas&ins que éa'..
de Pete1í
l\U
rlo~d,
et-le gólfe
lle
Diflr.e
valiers. L'usage des armes
a
feu et
all' mlíli , ill'ait repoussé trols iova-
1',empl?r des
c~evaux e~pliquent
ces
sions tles· Espagnols, et mérité gu'o.n
&mguhers avantages. Sans QOúte le
~a ~esignilt''sous
fe
nom dé
'fiirrn
aé
C~lalllp
de bataille était quelquefois
gMerra
( ~a,
terre de la g,ú\:rl'e).
C~
vJVement et longtemps
disput~;
m<iis
~.l!e
n a
vart pu fah·e la force des ar,–
l'indéoisi1rn de Ja victoire tenait seq·
riles fut
accomr.lipar la parole. 'Quel·
lemant au n@rnbre presque ill)percep·
qtl~
m
issionnaires domil\icaips, sotls
tibie des agresseurs. Nbus né él'au-
l~
cofiduite de
l'intré~ide
Las Caras.,
tons pas
~ue
si Mvarado etlt eu
a
sa
p,iín'étrerent liardiment daos la
~ro~
Oiisposhiofil mtlle sotdats de
plus·~
·¡¡
vihce si
redout~e,
ei fémsi-rent
1
a
COR·
n'ellt élcc0mpli la
conq,u e~e
de
toút~
v¡n·fü les
caci'c¡u~s'
et 111
~1ajeu11e
nar–
cetf\e partie flo
I'
Amerique en une
tle des haoitants., Le cJvin.gemeríí
11µ
seule anm\e. C'est la un fait impor: • ll\Jlte fut pour ces
peupl'ad~s, :JUclr~!
taot
a
consta ter, pour montrer avee
foi$ si
farou~he~,
Je signa! de
~eu
EJuelle complaisanctl 1 nouveau monde
a'Sser~jssement. "
Leúr ter ltdire a' ·
s'est livré
a
l'Éurope; o'n n'en sera
erÚ le domafoe de
l'a
cqüro ne d'Es·
que ll110ifilS disposé en$U)te
a
e.
C.
se~ t1a~né : .
e
est par ·1es
1nfa1Ws moy.etl
tes c11imes de celle-ci envers les peuples
qu( fürept
llPUmises
1.espfov\r¡t:es
eonquis:
d"Alcal
(15,~2
¡Ji;
J
Iaoche
O
601.n.
Deprns le JS décembte 1527, 'Fed\•o
de 'foJo"alpa
(160
- 1Ó'19), ,
~e.
'TI-'
AJvtu ado tt1était plus sottm s,
!'auto~ ~uz~a\pa
(16 19
et suiv, ntefs) 1
fc\nt~
J\~lé
da Fernand Cortes. Des lettres
part1e'
d ~
la '
pro,;ince
~e
t:dsta.Rica
pate11tes de l'empereur Qharles·Q.uinl
e1660
et
sll ivan~sf, .
et
11'<1..utres
a¡s!
lu~
avll!ent acoordé
.le-
titre de
~pi-tr\c~s
qu\
uvai~~t
·opiQiqtre.n1e11t. ré-
1
~ame
genéra l, par leqQel ndus i'a
'v9.osSi'Ste arix: solda}s
espag1u;>l~.· Qr-~ ~r1q111-
déjil désigné plusieurs fo is. Ce t
itré 1phes pacifiques furent obtenus a1j .prix
qui impliquait une véritable indépen-
de ble)'! des efforts et
~e
l¡ipn des
clanco
a
l'tíga1•d du vice-roi 4u
Mex'j~
dangers. 1\>Jáis le zele
·µ,e1
'1'iiiss'ionnai–
que , étai t la légitip1e récompense ;de
1•e~
ne CP.J1)1aissait pa?
d'ob§.tf1cle~
.•
efforts et eles sucoes presque fabuleux
Ji>!usieurs
~e
ces hq111111e¡;
d~y9 ues
de ce conquér¡rnt. I.:es
his~ori~rís
nv
pa
·~rep,t ,
de Jeur·
VI~
len!, eo1pTesse–
nous
dise~1t
i ien sur les actes de son
ñlent
~ prec;her
ll1'~
i:elíg1o-p rnrnve\le
administration relafüs au
¡ncligenes·;
~ d~~
p.el!(jl~s _ido\~~res. "t~
.nwrtrro-
1
ma is, il es t plu'°' qqe
prqb~bre
c_w'lls'
lqge,
1
~em
1
1ss1qµ na1res.
ch1;~~iens
én
po1•tel'611l l6
oaehe~
cft!
)a
'(\U~JUlté
et
d
1mer19t!e est.
pel]t-~tl'!l
Ja
~age
la plus
despo~isme, pnssiorl~·
dominantes'
resp.ecta.!Jle
~r \~ pltj.~ ~9u
1
c!1<;111te
de ,
cotte époque pai·mi
l e~
Eµropé ens
~ta~
!
1
1íl'stq1rii c{v gepre.
~rnrpa\'l,
,
hfis dans le nouv(lau monde. Les triii-
"L'année
154~
fut
!~íJ1'quée ~ar
un
tements inlligés aux Américains pom·
événement qu1
devat ~ .f~¡r~
epQc¡µ
satisfai re la soif des
i1ichesse~
qu(
dé-
daos les fas tes de I'A11J.er1qm1 centra e:
''a1•ait leu rs
vai 11~ueurs,
n'Qnt pas be-
nous
voulo~~
parler
4~
I¡¡_ mort. dq
s0in d'hi stoi;iel\s; ils se devi1w1t
~isé· c~ngqérant ~
cettr
v~~~~
et
rrcl~:
mont.
contrée, ae Ped ro Ah·arac!o.
A
pre~