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L'UNIVERS.
chit, en effot, la fron ti ere, et ayant
rencónt1·é le gouveroem· de San Salva–
dor' ¡1
le fi,t prison¡¡ie\. Il warcl;la
ensuite
hardime~.~
•ers
\t
cheflie\I,
e~
y,
p.Wié.\ra sa,ns
~o.u,p,
fém.
Clwss,~
de
lá ville par les h¡llüt¡w,ts jndign,és,, il se
retira
4
q11,elque distaOG\J, como,1eq<(a
la fopdatíon d'u.n,e c¡i.pita\e, et 11;1it a11
pil([\ge toute la contrée
enl'ir~rnoa,nte.
Bientot cependa,nt le
gou~e\nement
cent1·al de
Guatel,l~ª'ª
apprít i;e
q4i
se
passait
a
San Salya\l,or ;
il
olwrgca un
co,rr.s de "\roupes, cornmandé par des
ofliciers dévoués, d'aller chiltin les in–
surgés.
~ais,
'f,steté n'atti;ndit pa,s
l'en1rn111i; il prit la fuite et aba,ndonna
lachement ses so\dats, qui obtinrent
heur.eusement une capitulatíon houo–
rable.. Ce dénoar;nent intinüda
l,es
au–
tres gouverneur&, et aj0Qrna pou11
quelque temps levl'S projets <l'usur–
patíon.
La meme année
fut
marquée par un
événement également f§cheux pour les
Espagnols, et <lont une eclatante vic–
toire ne put
ré~a1¡er
ltlS
funest~
ef–
fets. Une
expéd1tio~
tentée contre la
bellíqueu e
tribu
d'
pantan écb9ua
par la faute du gouverneur de G1,1ate–
mala, qQi, au mi-lieu des opératip¡¡s
d'un siége dífficile, rappela aupres de,
luí le chef de l'entreprise. Cet échec
jeta un désastreux díscrédit sur les
armes des Espagnols, jusqu'¡ilo,rs tou–
jours víctorieuses.
Qn
reo.o\\vda la
tentative, afin d'¡ivoir ra[so,11 des
ln–
diens ; on y réussit, 111<\ÍS le m¡il étaj,t
faít,
e\
les indigenes. (le quelques au–
tres localités, e1\b.ardi¡¡ par l<:! <léf:,üte.
des
te1.1;les,
qu'ils avaieut crus invin·
cibles , prirent les ¡mnes ccrntre eux.
Eai·mi
les
ínsu~gés,
les
lndiens de
Chiq~1imula
de
la Sierra furent les plus
diflfoíles
p
rédiiire. Cependant Qn prít
po&session de leur vi lle µrincipale (avül
15:!,0),
et,
des ce moment , la 1;ran–
qui\lité régna dans ce
ili&tric~.
ll ne
s,'agissait plus que de punir l'íns,tiga,–
teur de cette rébellion . Qn
sava,ít
qu'elle avaít été conseillée par le ca–
cique de Copan, nommé Copan Calel,
et l'on marcha contre 111i.
Riche et vaste cité, renommée de
toute antiquité dans le royaume,
il
cause de son opulence, de son í!,dmi ra–
ble position mílitaíre, des curiosités
his\(>riques et des somptueux édifices
q4'~1le
renfenn(\it, Cop(\n devait ten–
ter s,inguliereme¡¡t les Espagnols; aussi
c,i:o.yons-nous d,evoir attríbuer leur
ré–
so\ution plu\ot au désir de foire une
magnifique capture, que
de $e
venger
du cacique qui avait soufOé le feu de
la révolte.
lis
trou •erent la pl i,:e
d~fendue
par
trenté
miUe
ho¡m11es
et
approvisioonée
p,~qr
pl,us1\l\\fS
mois. Notre íntentiol,l, oe Sí\Ul'ait etr\\
d'entrer daos
les fastipieux détai{s
d'un siége; nous nous
~01·n1wons
a
qire que les pre111íei;es attaq4es, des
a&saillants furent rnpoussées ayee su
ces par les
I~1díens,
inébranlables sous,
les bailes de leurs, adversaires.
.A
pre&
plusieurs assauts
inf~·uctl(eux,
les
Es~
p<1gnols , qécour¡¡gés,, étaie1n
&111·
le;
point d'abanclo,nner l¡i partie, guand,
PH1ves, levr commandant, résolot
de
~e!lt~r
up darnier effort. L'action
fQ\.
des p)us sanglantes; Jonatemps la vic-
. toire resta indéi;ise; maís un intré–
pide
saldat nommé Juan Vasquez
d&
O
uña
lit
pencber la balance du
ci}té des siens : enfonQant ses épe·
:rons dans les 1lancs de son cheval, il
fvapcbit le
foss~
qui entouraít la vílle,
et
!'animal, emporté par son élan .–
l'llllVersa la palissade, pu is, effrayé par
le
to111ulte qu'il entendit autour de
lµi, íl s'élanQa tete
bais~ée
dans les
rangs des Indiens stupéfaits. (;et au–
dacie11x exemple fut snívi par quel–
<foe¡¡
autr¡!S
cayal~ers
qui pénétrere11t
egaleuient daps
ies
fortifications. La
':ue eles chev¡iux qui s'avanQaient drnít
sqr
eu~
terriOa lei¡ défen eurs de
la
pl(\Ce
a
te[ point, gu'ils s'enfuirent
P,(l
poussant des cris d'effroi . .Apres un
dernier ai:te de cour11ge et de
dése~poir tenté
pí\r
le cacique, Copan ouv11ít
ses portes
a
la petite trmwe de Ch!l·
ves.
Ce succes,
comm~
tous
c~ux
qui
avaient consolidé l'établissement des
Espagnols dans l'Amérique' cer¡trale,
fut obtenu avec une poignée de sol–
dats et quelques centaines {l'au íliai–
res indígenes. C'e
t
une cho3e vrai–
ment mervcill euse que la facilité avec