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E M A R C
H
A N D.
103
une
plus longue cuisson, sur -
tont
-celle des vieux ,
qu'il faut faire bouillir long-temps pour la rendre man–
geable.
2.º
LE GRAND
LAMA~TIN
DES ANTILLES.
Ce n'est, pour ainsi dire, que par
r~miniscence
que
l'on parle encore de cette grande Espece ; car, depuis
que l'Europe a
vers~
sur les iles dont ce
Lamantin
a
emprunté son nom, une race d'Hommes plus industrieux
et plus destructeurs que les aborígenes , il est askz
rare de rencontrer ou dans les Mers ' qui baignent ces
Terres , ou sur leurs C otes , quelque individu qui ait
échappé
a
la destruction de la Grande Espece.
Ce
Lamantin
differe du
Grand Lamantin de Karnts–
-chatka
par
les
Caracteres suivans :
Sa peau rude et épaisse n' st
~as
abso ument nue,
mais parsemée CI
ciu
oi'Js
a·
so
d
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d'ardoise ai si
la p u :
·1
s
cinq ongles
ables
a
ce
X
de Hom11e ; ces
,el
s
on seu
ne cal-
losité osseuse sur le devan -de chaque machoire, mais
encore trente-deux dents molaires au fond de la gueule.
La forme de la queue est plutot carrée qu'aplatie.
11
differe encore du premier par les proportions et par
la grandeur du corps ;
il
est moins grand , et a aussi
Je corps moins épais. Sa longueur n'est que de douze,
quatorze, quinze, dix-huit, et rarement vingt pieds,
a
moins qu'il ne soit tres-agé : mais ce n'est plus aux
ANTILLES que l'on doit chercher des
Lamantins
qui soient parvcnus
a
un grand age.
Du reste ,
la Grande Espece des ANTI
LLE
S res–
semb\e , ou ressembloit , par les habitudes naturelles
~
a
la Grande Espece de KAMTSCHATI<A: !'une et l'autre.
G 4
17g-1.
Mars.
PHOQUES.
Le Lamanún.