119 / 592
D E M A R C H A N D .
¡01
et d'environ autant de largeur quand elles sont ouvertes,
sont situées a l'extrémiré du nrnseau : point de sour–
cils , mais dans le grand angle de chaque ceil, une
memhrane qui recouvre le glohe de l'ceil en emier
a
la volonté de !'animal.
Le cou se distingue a peine du corps : les hras qui
partent des épaules aupres du cou, et qui ont plus de
deux pieds de
longu~ur,
sont formés et articulés comme
les hras et l'avant-main de l'Homme, mais sans aurnn
vestige de doigts ni d'ongles; le carpe et le métacarpe
sont environnés de graisse et d'une chair tendineuse
recouverte d'une peau dure et cornée; ces hras ne peu–
vent luí aider a marcher sur la terre, et ne lui servent
qu 'a nager.
La peau est une es ece de cuir d'un pouce d'ép•üs–
seur' plus ressemblant' a 1exténieu
'
a )'écorce rude
d'un arhre qu ' la. 11e u d'un anim
,
lile es de oopleur
noiratre et sa s
il
voi seulem n
qu
lqu s soies
rudes et 1 ngues au-tour des nageo es , autoµr de
la.
gueule et
an
1•·
'
'eur
~es
nar'pe . Quoiq e lavée
continuellement, cette pea,u n'en est pas plus nette ;
elle produit et nourrit une grande quantité de vermine
que les
M ouettes
et les atttres oiseaux viennent mangcr
sur le dos de !'animal qui ne s'enfonce presque jamais
en entier sous l'eau : du reste, elle est si dure , sur-tout
lorsqu'elle est seche ' qu 'on a
d~
Ja peine
/¡
l'entamer
avec la hache. Les Tschukschis s'en servent pour faire
des nacelles. La substance de la queue qui, comme
il
a été dit, s'élargit horizontalement en fo¡me d'éven–
tail' est a-peu -pres pareille a celle du fanon de la
Baleine.
Ce grand
Lamantin
aime les plages vaseuses des- bord:
G
3
179
r.
Mar.s.
22 .
PHOQUES.
Le Lamantin,