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179 1.
Mar
s.
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P110Q!lrs.
Le Lamantin.
VOYAGE
profomleur et est toujours agitée, exceptéi dans
ia
B?.ie
d~
P
ANAMA;
ef"
cependant, dans cette Br1ie meme
,
on ne
rehcontre point de Lamantins
';
mais les lles de l'AMÉ–
RIQUE'
a
la Cote Orientale' forment' pour ainsi dire'
avec les Terres du Continent, une vaste Baie qui en
renferme un grand nombre cl'autres perites ou les terrei
basses et les eaux peu profondes fournissent la nour–
riture qui conviene
a
ce grand animal herbivore. On
trouve quelquefois des
Lamar.tins
dans l'eau salée, et
plus commun ément dans l'cau douce, mais jamais fort
loin en mer ;. et ceux qui fréquentent lamer et les plages
ou
il
n'y a ni Criques ni Embouchures de Riviere ou
ils puissent
entr~r,
ne manquent jamais de venir une
fois par jour chercher de l'eau douce
a
l'Embouchurc
de la Riviere la plus prochaine du P arage ou ils se
tienncnt.
Le
La 11antí11
se nourrit d'un.e herbe
a
feuille
d
se¡¡tv
a
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éle {Q.ogueur, laquelle
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des perites
lles
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les Cot s de Ja
T
rre -
F erme, dans les
'
Hrrnandés
qui,
dans son
Historia del /1 úico,
a donné
clcux figures du
Lamami11,
!'une
de profil et l'autre de face ,
ne parolt pas avoir la meme opinion que
Dampitr
;
car i
1
dit , que
les
Cotes de
l'Amérique
sur
l'Ocean Atla11iiq11<
et la
Afer Pacifique
[
ou le
Gra11d-Ocfa11
J,
aussi bien que
les
Lacs,
nourrissent une liete informe , appelée
A!a11a1i :
et il en
<9nnc
une dcscription assez exacte qu'il
a
tiréc prcsquc en–
ticrement
d'O,,itdo, Hist. de las l udias Occid. Liv.
XIII ,
Cap.
X.
'
La Condamint
dit que
l'hcrbe doHt
les
Lamantz'ns se
nourrissent au fo nd de
la '
mer , eH longue de huit
it
dix
pouces , étroite, pointue, tcnclrc, d'un asscz beau vcrt ;
cf
endroi ts