D E M A R C H A N D.
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Grande Esptce
habite la Mer de KA!11TSCHATKA, elle
a pu desccndre, en faisant, pour ainsi dire, escale d'ile
en ile, par les KUR!LES, la TERRE d'YÉ«fO, les !les
du JAPON , foRMOSA, les PHILIPPINES, les ilcs de
LA SONDE; et parvenir ainsi, de proche en proche ,
et sans de grands trajets, jusqu'a la MER DES lNDES.
A
en juger par les
Lamantíns
qui habicent le Nouveau
Continent, ces· animaux ne craignent pas la chaleur,
puisque les contrées voisines de la Ligne Equinqxiale
en sont plus peuplées qu'aucune autre partic des Cotes
et des Rivieres qu'ils fréquentent entre les Tropiques :
on peut meme présumer que tous les climats sont propres
a
ce Gtnre d'animaux, puisqu'on les voit également
muftipliés, dan s le GRAND ÜCÉAN , a !'lle BERING
par cinquante-cinq degrés de Latitude Septentrionale ,
et sous
'É
uateur, dans
'OdAN
A
LAN:[IQ
u~,
a
l'Embouchur
Si nous e
a
celui de
,;7;.;-.-~~
different pe
pour la
iHe : elw-
1
a
efuiiron vingt-
trois pieds de longueur, et le premier en a vingt : la
conformation de leur tete est assez semblable; !'un a
la tete d'un
Cachan,
excepté que le groín n'est pas
aussi pointu ; la tete de l'autre est de figure oblongue,
et va toujours en diminuant
jusqu'a
l'extrémité du
museau, qui cst rabattue de maniere que la gueule. se
montre tout-a-fait au -dessous: l'un et l'autre ont le
cou si court, qu 'a peine on .,le distingue du corps
' :
'
Ltguar
ne parle
pas
du
cou ;
mais dans la Figure qu'il
2
donnée
du
Lama111ín
de
Rodrígur,
le
ron ne se
disrin¡¡ue
pas du corps.
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79
l.
Mars.
2z.
PHOQUtS.
Le
Laman1in.