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r
•
Fé\'rier.
T ORTUES
de
1\.i EH.-
P
ntc.
250
VOYAGE
le sable avec ses ailerons ou nageoires; et, apres avoir
fait un trou d'environ deux pieds de profondeur
tt
d'un
ou deux pieds de largeur' en forme de cone renvené
1
'
elle dépose ses ceufs dans cette espece de nid, et les
recouvre avec
le
mem~
sable qu'elle en avoit retiré :
c'est au Soleil et au Temps de faire le reste
2
•
T
out
son travail est terminé avant le retour de la lumiere;
elle s'en retourne aussitor vers la mer, et emploie au
moins une heure
a y
revenir. Elle vient pondre ainsi
éprouvoient quelque usure ,
ils auroicnt tout le temps de
cro!tre et de revenir
a
leur
1
ongueur naturelle pendant le
reste de l'année que !'animal passe dans l'eau sans mettre le
picd a terre; d'ailleurs ' une partie des ongles dont sont garnis
les pieds de
la-
T arrue de
filfer,
sont, comme on l'a vu ,
m mb neux, tres-peu sail ans oU--p.oíntus, et conséquemment
r
le
d'etre us
; elle a cles . nageoires plutot que
d,es pie
s
t
allS61
1c pr 'senre- je
1
obs
rvafio
de
l'Encyclopédie
111/rhodi
_ue r.arce qu'elle
onne une i ée assez exacte de
la
m1<1
re:r
her , . est
a
tt
ulievc
a
la
Tortue,
qui
doit etre commune
a
toutes
1
s Especes de ce Genrc de
Quadrupedcs ovipares, et qui est toujours citée quand on
v<;ut cxprimer la lenteur de la marche.
' On dit que quelques-uns de ces trous , et sur-tout
a
!'lle
de
l'Ascensao
oi(
l'Espece des
Tortues
est
fort
grosse , ont
jusqu'a quatre pieds de diametre.
ª
On voit pourquoi la
Torru e ,
du moins la
Tomu Franche,
recherche, pour
y
déposer ses
~ufs,
les plages qui lui offient
un sable doux et délié : cepend anr, ce n'est jamais dans le
sable que le
Cartt
dépose les sicns ; il
lui faut un gravier
melé de petits cail loux : la cause de cette différence échappe
it
l'observation.