D E
M A R C
H
A N
D.
2+7
elles ne se fixent pas dans le voisinage de l'ile qui les
179
T.
vit naitre; e"lles n'y trouveroient pas la suhsistance qui
Fé"rier.
Ieur est propre: on _peut done croire que le meme instinct
2
7·
qui -les - porte
a
quitter la Terre natale ' et
a
gagner
TORTUES
1'humide élément aussitot qu'elles ont vu la lumiere,
'
de
les porte aussi vers les parages qu'occupent les
Tortues
MER.
meres : et s'il en étoit autrement, comment se repeu-
Leurs Voyage"
pleroient ces parages ou l'Homme fait aux
Tortues
une
guerre continuelle' et d'ou ce¡les' qui échappent
a
la
destruction s'éloignent dans la saison ou elles sont ap-
pellée ' se reproduire, et vont déposer sur des plages
Iointaines les générations qui doivent les remplacer
!
C'est
aux Marins
a
rassemhler les traits particuliers de l'his-
toire de cet Amphihie ; et les Naturalistes, en les rap-
prochant, en les comhinant; parviendront quelque jour
a
connoitre les moyens que
la
Natv e, toujours variée,
quoique toujours la
e en saa!;, p@ur
maintenir la pop
l
t/
ans les
Ji,.e~ x
ou
elles ne se reproduisen
d
~--Quand on s'es
-::::,;.;;.,¡;;.---....,;;i."~"'
des
Tortu¡s
voyagent
onte ; on
n'est plus étonné que des Navigateurs ayent rencontré",
qui ne sont pas si gros qu'un
Pou!et
sortant de
la
coque,
éclosent tous dans l'espace d'une heuré, "et yont droit
it
la
mer, quelque chose que l'on fasse pour les en ' empecher.
N ous avons quclquefois pris plaisir
a
en porter quelques-uns,
a
un demi- quart de lieue' sur la montagne; et <l'abord que
nous les mettiohs
a
terre ' ils prenoient le droit chemin de
la mer. Les
Tomus
'marchent alors plus vite que quand elles
sont devenues grosses "·
( Voyez son
Voyage.
Tome
I.cr,pages 91 -
91.)
Q4