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VOYAGE
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r.
point' : ce qui est certain, c'est que, lorsqn'elles repa-
Février.
roissent dans les parages qu'elles affectionnent, elles
27.
sont extremement maigres ;
la Femelle l'est cependant
ToRTuEs
moins que le Male ; mais sans doute les fatigues de
de
l'amour, Jointes
a
celles du Voyage, ont amaigri celui-ci
MER,
a
Un tel point que,
a
son arrivée, personne ne VOU-
Leurs Voyages.
droit en manger. D AMPIER observe encore que , IÓrsque
les
Tortues
font le trajet pour aller pondre , elles sont
accompagnées par une infinité de poissons, et pi:inci–
palement de
Goulus
ou
Requins;
et qu'en léur absence
les Eaux qu'elles fréquentoient, se¡nhlent entierement
dépeuplées. On ne voit pas que! peut etre pour les
poissons l'attrait des
T ortues :
a
leurs excrémens pres ,
ils n'ont rien
a
en attendre' pas meme du frai qu'ell es
ne
épandent point au-dehors; et elles sont emballées
da ns une armure i
1péoét~able
q
'elles opposent
a
1
~
vorac
t
es g,ríl d s Especes lehtyophages. On pourrort
e la mem
saison
qu~
détermine la Ponte des
·~~~~e~HL!;Se
aussi Jes poissons voraces
a
se porter
dan / s arag s
·u
la
m
ltipl' cation actuelle des Especes
inf'érieures leur assure, pour quelque temps, une subsis–
tance facile et abondante.
Les lieux les plus remarquables , ou les
Tortues
vont
faire leur Ponte, sont, survant le rapport de DAMPIER,
les iles DES CAIMANS dans la MER DES ANTILLES, et
ce!le de l'ASCENSAO, an milieu de l'ÜCÉAN ATLANTI–
QUE ÉQUINOXIAL; mais elles n'y ont pas plutot déposé
leurs reufs, que toutes s'en retournent. On ne peut pas
' On
est assuré que
les différentes Especes de
Tortu's
peuvent vivre pendant plusieurs mois sans prendre aucunc.
nourriture.