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D E M A R C H A N D.
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a
sortir de
la mer apres
le coucher du Soleil : en
approchant du rivage, elle leve la tete hors de l'eau, et
regarde de tous cotés : lorsqu'elle s'est un peu avancée'
elle
s'~rréte
encore; et si elle apercroit un homme, elle
reprend aussitot le chemin de la Mer. Si, au contraire,
tout lui paroit tranquille et sur' elle renionte jusqu'au
dessus de la ligne de la plus haute Marée, parce que
c'est
la
qu'elle se propose de déposer ses reufs, que
la mer montante ne pourra pas attejndre et noyer; mais
elle est si pesante qu'elie ne parvrent
a
cette distance
du rivage, qu'apres avoir
fait
deux ou trois pauses dans
le trajet
1
•
Si l'instant de pondre est venu ; elle creuse
' On . lit dans
l'Encyclopédie méthodique
que " quoique la
T ortue
marche lentement, la maniere de marcher qui lui est
particuliere , fait q 'elle use ses ongles autant q,ue des animaux
qui courent ; car el!
te contre -rene, éparément et
)'un apres l'autre; en
so~t
que, l9r< u'elfo pose une p tte,
elle n'appuie d'abor
ur l'on le
est le plus e11 a riere,
et successivemen
ur
ous
s
autre ,
jusqura
l'ong e de
devaiit. Le mouvement ele sa patte qui est ronde et bor<lée
'
d'ongles, est une espece de rotation assez semblable a celle
d'une roue de charriot, qui , en tournant, imprime l'une
apres l'autre dans
la
terre les tetes des clous dont sa circon-
1
férence est bordée "·
JI
est probable que cette observation , qui est présentéé
comme observation génÚale , doit porter spécialement sur
les
Tortues de Terre,
sous le rapport de !'usure des ongles :
car la
Tortue de Mer, Tortue Franche, Caouaiu, Caret ,
&c.
ne vcnant
a
terre que pour
y
déposcr ses reufs, les troís petíts
voyages qu'elle · fait sur un sable mobile , du bord de l'eau ,
jusqu'au-dessus de la ligne de5 plus hautes Marées, ne doivent
pas suffire p our user ses ongles
¡
et si, dans ce; voyages, ils
1
79 (,
F
évrier,
T onTUES
de
J\11.:11.
Ponte,