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VOYAGE
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de la MER DES ANTILLES, viennent pondre sur les iles
Févricr.
DES CAIMANS. 11 est probable que , dans d'autres pa-
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rages du GRAND ÜCÉAN' situés
a
de grandes distances
'foaTuEs
des Terres , dan; la MER DES lNDES, dans la MER
de
DE CHINE et le grand-ARCHIPEL D'AsIE, les
Tortues
Mm.
de Mer
ont pareillement des iles de ch0ix, solitaires et
Leurs Yoyages.
tranquilles, qu'elles affectionnent pour y faire leur Ponte,
et que, dans la saison indiquéc par la Nature, elles s'y
transportent des parages éloignés ou elles font leur ré–
sidencc.
Ce pélerinage annuel de la pl upart des
Tortues de
Merme
parolt mériter de fixer l'attention des Natura–
listes; mais c'est aux Navigateurs
a
leur fournir des
faits biens consta tés, et en nombre suffisant, pour qu'ils
puissent en tirer des con équences qui les satisfassent.
11 paroit, d'apres les observations et le témoignage de
DAMPI
R
ue cct Amphjbi va
d~poser
ses reufs sur
l'on peut appeler pour lui une Terre
.-~._._il
n'y séjourn
que le iemps absolument
né
-s.a1
our
ia
Pon
, et qu'íl s'em
ress~
de revenir
a .s ses
fo
ers. C'est sur cette T erre éloignée, que ses
reufs, abandonnés aux soins de la Narure , attendent
que la chaleur du Soleil supplée
a
l'incubation, féconde
les germes, et fass,e éclore les
Peti~s
: mais quel est le
sort de ces
Tortues
orphelines qui, des. en naissant ,
sont des
Tortues
parfaites , et. qui , n'ayant point de
mere pour les guider ' aussitot qu'elles sont sorties de
leur enveloppe, s'acheminent par instinct vers les Eaux
aupres desquelles
fut
placé Ieur berceau '
!
Sans doute
' "
Ce.~
petits animaux , dit
Leguat
,
en parlant des Perits
des grandes
Tomus dt Afer
de !'lle
Rodrigue,
ces pctits animaux