256 / 524
179
I •
Février.
TORTUES
de
MER.
VOYAGE
chercher au fond de la mer une retraite plus sure '.
l>
Leurs habitudes.
11
est des
Torttues
>
telles que celles de l'ile de PLAT1\
et des GALAPAGOS ( ci-devant p.
21
3 et
2 14} ,
qui,
répandues dans le' voisinage d'une .terre ou l'Homme né
se montre que de loin en loin , et dont elles sont, en
quelque sorte, propriétaire.s ou du moins usufruitieres,
se livrent
a
la sécurité que leur inspire l'absence de
leur ennemi ' viennent
a
terre chercher le soleil et
prendre du repos; et le Male , qui ailleurs
n'abandon~e
jamais l'humide élément, accompagne sa Femelle dans
ces parties de plaisir. On peut présumer que les
Tortues
que le capitaine COOK se procura sans peine sur son
ile de CBRISTMAS'
a
la fin de Décembre qui n'est pas
la
saison de la Ponte, sont de la meme Es pece que celles
'1es GALAPP\GOS situées dans le meme ÜCÉAN; ainsi
que celles que l'on trouve toute l'année, soit sur ces
petitets Hes de a MEíR
DES
INDES , réunies en groupes,
oti
éit pillé s , dans le Nord de
MADAGASCA~
et lile
l'I
e de
E ,
soit sur plusieuJis autres iles dépen-
da,nt~
:icm
et du NouV.eau Continent, ou jetéei
au m1 ieu des ÜCÉANS, oin de toute Terre.
C'est au Printemps que le Male de la
Tortue
témoigne
de l'affection pour sa Femelle : il jette sa tete contre
la
sienne ; et la partie postérieure de son corps annonce
par ses mo'!-lvemens , que la Nature appelle l'Amour
J>OUr multiplier l'Espece. Dans l'action de l'accouple–
ment,
Ü
monte et se cramponne sur ·les épaules et le
• Quand les '
Tortues
ne mangent point, elles ont ordinar.
rement la tete bors de
l'~au,
a
moins qu'elles ne voient q'uelque
' Chasseur ou quelqlle Oiseau de proie, auquel cas, elles s'en–
foncent
bíen
vite.
dos