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T.
Fevrie,.
TORTUES
de
J\h:n.
Le Luth.
VOYAGE
avoit sept pieds un pouce de long , trois pieds sept
pouces de large, et deux pieds d'épaisseur : cette der–
niere pouss0it d'horribles cris quand on lui cassa la
tete
a
coups de crochets de fer; ses hurlemens auroient
pu etre entendus
a
un qúart de lieue ; et sa gueule
écumante
9e
rage , exhaloit une vapeur tres-puante '.
En 17 56 , un peu apres le milieu de l'Été , on· prit
aussi une assez grande
Tortue
-
Luth
sur les cotes de
~ORNWkLL'
en ANGLETERRE.
" Les
Tortues
de cette Espece n'habitent pas seu–
Iement dans la MÉDITERRANÉE ; on les tro,uve aussi
sur les cotes du PÉROU et du MEXI'2_UE' et sur la plupart
de celles d'AFRIQUE, qui sont situées sous la Zone
Torride : il paroit qu'elles s'avancent vers les hautes
Latitudes de n0tre Hémisphere, au moins p endant les
gra des chaleurs ; ce
fut
un p·eu apres le milieu d!!
I'É é de
56 , que .fut pr-ise oe le du. CoRNWALL,
IS.
TES
l'avoit été ·le
4
aout de l'année
u
1
peut etre employé
comme ali11,1ent; leur silence
a.
cet
égard don ne tout lieu de présumer
1
qu'elle ne se mange
point, : et si une
Tortue
de cette Esp,ece mérite que l'on
s'occupe de la prendre' ce ne peut etre que pour le
bén éficc que doit procurer la grande quantité d'huile
que l'on en retlre ; comme l'on poursuit, également
pour en avoir la graisse , les autres grands Quadrupedes
amphibies qui peuplent les rivages des Mers, et avec
Iesquels la .
Tortue-: Lutlz
paroit avoir plus de rapport
qu 'aucune
Tortue
des autres Especes.
'
Histoire de
/'
Académfr Jes Sci.tnces
,
:mnée
172
9.