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D E
.M.
A R C H A N D.
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33
ressemblance avec le hec d'un oiseau de proie .; et
c'est ce qui l'a fait appeler par les Anglais,
Bec-
a–
Faucon.
Les pieds du
Caret
ont , .comme ceux de la '
Tortue Franclze
J
la forme de nageoires , et ils sont
quelquefois garnis chacun de quatre ongles. ''
La dépouille d'un
Caret
pese communément trois ou
quatre Hvres : D.\\.MPIER dit que cependa1Jt toutes TJe
vont pas
a
ce poids; mais que' quelquefois aussi' on en
rencontre qui ont l'Écaille si épaisse et les lames ou
feuilles si longues et si larges ,
qu~elles
pesent toutes
ensemble jusqu'a sept et huit Jivres. On estime le ¡plus
celles ·qui sont épaisses, claires, transparentes, d'im
jaune doré, et jaspées de rouge et de blanc , ou d'un
hrun presque noir
r.
Si le
Caret
est recommandable pour sadépouille qui est
recherchée par
commerce' et payée
ar
un prix plus ou
moins élevé, su
sa q alité ei-la beaut' de ses nuages
colorés; il n'en es pas de meme de sa chair, communé–
ment jaune,
pr~ei
a!:emen legras, et qui es u manger
au-dessous du 1él'.hocre, desagr@abfe, et souvent nui–
sible. DAMPIER dit que , dans plusieurs parages, et
sur-tout entre les SAMBALES et PoRTO-BELO, le.
Caret
est une nourriture tres-mal - saine , que sa chair purge
ceux qui se permettent d'en manger , et que so1,1vent
meme elle cause de violens vomissemens. Le P. LABAT
z,
• Le moyen d'enlever les feuilles du
Cartt
de dessus s:i.
carapace , est de mettre du feu dessous ; elles se soulevent
d'elles-memes , et dans cet état, on les détache sans peine avec
Ia
main. ( Voyez
Nounau Vo;•age aux Ues de
J'
Amérir¡ue,
par
le
P.
Labat.
Tome
I.cr,page
p4.)
"'
J
bid,
Page p o et
suiv.
t
79
r.
Février.
TORTUES
de · ,
MER.
Le Caret.