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79
r •
.F
évrier.
TORTUSS
' de
JVIER.
Le Carel,
232
VOYAGE
sur les Cotes Orientales et humides de
l'AMÉRIQlfE
MÉRIDIONALE (la Gu:iANE et le BRÉSIL ) , le
Caret
se plait moins dans la mer que sur les terres noyées ,
ou il trouve il:PJ?aremment une nourriture plus
ab~ndante
ou plus convenable
a
ses gouts
l.
I
ce
Le Philofo]i?_he, <lit LA CÉPEDE, mettra toujours
au premier rang la
Tortue Franche
,
comme celfe qui
fournit la nourriture la plus agréable et la plus salu–
taire ; mais ceux qui ne recherchent que ce qui brille
préféreron~
la
Tortue Caret:
c'est principalement celle-ci
que l'on voit revetue de ces belles Écailles qui' des les
siecles les plus reculés, ont décoré fes palais les plus
somptueux. 1
»
11
est afsé de reconnoitre la
Tortue Caret
au luisant
des Écailles plac,es sur sa carapace' et sur-tout
a
la
manie e dont
ell~
so
t
dispos,ées : elles se recouvrent .
co m
s a
aoi
es qui
~i;mt
sur
1'165 t0itS'
2
;
elles sont
d'aillems · u nemb e de tre}ze sur
I .
disque , et elles
y
sont lac@es
r
trois rangs , com e dans la
Tortue
F.,,a che :
1
Of
e a caxapace, qui
e.stbeaucoup plus
étroit que dans la plupart des
Tortues de Mer,
est garni
ordinairement de vingt-cinq lames. La couverture supé–
rieure, arrondie par le haut et pointue par le has , a
presque la forme d'un creur : le
Caret
est d'ailleurli
distingué des autres
Tortues marines
par sa tete et so n
tou, qui s.ont beaucoup plus Iongs que dans les autres
Especes : la machoire supeneure avance assez sur
I'inférieure , pour que fe museau ait une sorte de
•
L11. CépUe,
page
1
1
o.
2
On voit ce qui a pu conduire
a
employer la dén'omination
de
Tuilét
au lieu de celle de
Caru,