251 / 524
D E M A R C H A N D.
2.j)
des peignes, des ·manches de couí:eaux ou ¡tutres instru–
mens tranchans, des garnitures de nliroirs
~t
de coffrets;
01)
en orne des cartels de pendule ' des hureaux-
a
écrire'
des cabinets pour des médailles ou des coquilles , et
tous ces
m~ubles
que le talent inimitable.
d'e
BoWL
a sauvés du malheur de vieillir' attaché
a
tant d'ouvrages
de -fantaisie auxquels la mode ne peut donner qu'unt;
valeur aussi peu solide qu'elle-meme est peu durable :
la
Sculpture ne dédaigne pas d'entourer ces
dépouille~
d'un Animal , de pronzes ciselés et dorés-dont
l'Écaill~
releve encore l'éclat ,par son .poli brillant; et l'industrie
fran~ai-se
y
ajol}te tous les ornemens qu'elle sait mul–
tiplier -et varier avec goílt, et qui font rechhcher ses
ouvrages avec tant d'empressement par les Ci:rieux et
les Étrangers. Ainsi, le bouclier que la Nature . avoit
donné
a
la
'li'ortue,
pour la meure
a
!'abrí de la voracité
des Tigres d la
s déf; ses qu' lle
avoit accordées
étoient réservés
excellence , q · / a
'
1 .
¡
1
et a ses p a1s1rs •
1
Lorsqu'on emploie
l'Écai/le de Tor'tue
en Marqueterie, et
qu'elle est mince et transparente, on lu'i donne la couleur que
l'on souhaite par le moyen de feuilles tcintes et mises dessous ; .
mais , pour cela , on choísít l'Écaille de couleur fauve , trans–
parente , sans veínes , et non pas celle qui est de
couleu~
vineuse ou pleine de nuages.
Pour fac¡:onner
l'Écai//e
a
volonté , on l'amollit dans de
l'eau houillante ; et en la mettant ensuite dans un moule de
fer chauffé dans la meme eau' on lui en faít prentlre la forme
a
l'aide d'u¡:¡e honne
pre~se
de fer ; le moule et la prbsc
1
79
r •
Février,
z7.
TORTUES
de
MER.
1
Le Garet.