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D E M A R C H A N D.
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Malgré les dangers et les incommodités inséparables
de cette chasse'
la
curiosité porta LABAT a se joindre
a
.une compagnie de Créoles et de Noirs qui partoient
pour une expédition contre les
Díables.
Ce n'est qu'avec
les plus grandes peines qu' o'n par.vient quelquefois
a
!eurs retraites , sur la montagne
DES Ü TSEA
ux,
et sou–
vent
o~
est obligé de se tirer les uns les autres avec
. des lianes qui servent de cordes
~
pour s'aider
a
gravir
des rochers qui paroissent inaccessibles. LABAT va nous
donner les détails de cette chasse.
ce
Chaque Chasseur est armé d'une gaule de la gros–
seur d'un pouce' longue de sept a huit pieds ' assez
~
pfoyante' et qui porte un crochet a une dt;_
se~
extré–
mités. Les chiens quetent et flairent tous les trous :
d~s
qu'ils
sente~t
un
Díable,
ils jappent et grattent ; mais
on les empech e gater es entrées, parce. que les
Diahles
n'y reviendroien
autre anne .
([fo
f0nce aus–
~t8t
la gaule da
l 'oiseau qui , des
~~--~~
Ia serre , et se
s
entra~a
o s
:so
errier
. que de Iacher rise. Quand
iI
est parvenu a a b<rnche
du trou ' la lumiere l'aveugle'
il
est éblo!Ji' il veut
retourner a reculons , mais le Chasseur lui ferme la
retraite en bouchant le trou avec
~on
pied. Alors l'oiseau
se renverse sur le dos, pour se défendre du bec et des
griffes : le Chasseul'
!.e
prend par
la
tete et lui tord le
~ou.
Quelquefois l'oiseau ne veut pas saisir la gaule avec
le bec ; pour lors , on la tourne de c8té et d'autre, en
fourg-0nnant dans le trou
ju~qu'a
ce que le crochet ait
pu le s.aisir au défaut de l'aile qui est trop grande pour
qu'il puisse l'étendre et se débarrasser; et on l'entra!ne
ainsi hors de sa maison. ""
4 ..
N
r 79
r.
Février.
3·
1
PÉTRELS,
Le Dia15k.