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1791.
Fevrier.
3.
PÉ
1nELs.
Le l>iable.
VOYAGE
Qll;,lltre Negrcs qui accompagnoient
LABAT
prirent ,
dans la matinée, cent trente-huir
Diables;
lui - meme
en pric quarancc-crois, et son compagnon dix-sept.
ce
lI
faut avouer ,, dit-il asa maniere, qu'un
Diable
mangé
de
broche
en
bo,uche,
est un mets délideux ; je croyois
qu'un
Diable
dans le corps suffiroit
a
mon ap'pétit; mai>
il
m'en faHut deux pour me rassasier.
»
Dans tout ce qui a été dit des
Diables
ou
Diablotins
des
Antilles,
on . a pu reconno1tre quelques - unes des
habitudes du
Pétrel;
mai s on ne peut le retrouver dans
la descriprion que
LABAT
a faite 'de l'anil'nal; et on le
' ilkU1rs
y
admettre un
~~;i;r~s~qu'il
est sorti de sarretraite,
ne peut
1
Íge, dt
~t
,
ÚBU.Jlte contre ·tout ce qu'·il
re'ltwn11=e
J
e en.fin tombe
a
terre :
ce
·11
'est pas
la
_cet
oiseau audacieux qui se joue des temperes, et traverse,
a
la suite des Vai?seaux, l'immensité de l'Océan; je n'y
vois ·qu'un
Oíseau lle nuit.
Ces lignes étoient écrites, lorsque j'ai lu ce
qai
suit
dans l'
Histoire Naturel!e des Oísealix
p ar
BUFFON:
e~
Ce que le P. D
U
'rE-RT.REdit de
l'Oiselw
-
Diable
ne sert pas plus a le faire ¡'econnoitre ( que ce qu'en
dit
LABAT);
il
n'en parle que sur le rapport desChas–
seurs ' ; et tout ce qu'on peut inférer des habitudes
' Voyez
Hisr. 'Nar. d(s A111illes,
Tome H , page
2
5
7: