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v'OYAGE
' Tout ce qui vient d'etre dit du passage et du séjoul'
des
Diables)
a
LA GUADELOUPE et
a
LA DoMINIQUE' arrive
réguliere~1ent
sans avoir jamais manqué une seule année.
,; La chair de cet oiseau est noiratre et sent uri p eu
PÉrnELs.
le poissón. Du reste elle est tres-nourrissante: On estime
3'
Le Diable• •
les
Cottons
comme étant plus délicats' et ils le sont en
cffet; !11ais ils sont trap gras, et rendent la graisse,
comme s'ils étoient pleins d'huile. La maniere de les
a~commoder, guand ils sont grands, est de les faire bouillir
a
grande eau aVt\C du sel et des herbes · fines, jusqu'a la
. moitié de leur cuisson, apres quoi on les retire et on les
laisse égoutte'r : cette demi-cui sso n les dégraisse et'
le~r
ote le
go~t
de poisson. On. acheve de les faire cuire en
daube , en ragou t , ou autrement , avec des écorces
d'01:ang el des e_ui lles de bois d'lnde. Les petits
Díables)
ou
Cottons)
sont 1eill
r
r-otis a la
broc~e,
ou
p
q
l'Espece que les
Fran ~ais
destructeurs auroient dén·uite
entierement , depnis nombre d'ann ées, si Je's
Didbles
ne savoient se retirer dans des !ieux inaccessibles
a
toui
Je
Genre-~umai n:
goutte ·pendant le jour , peuvent faire
u1
si long trajet; il
faut suppooer qu'ils font
escaJe
d"ile en
lié,
depuis
la Gua–
deloupe
jusqu'~
la• cot.I! Orientale de
la _Floride,
et que de-la ils
suh·ent la
co~e
ju
0
sqn'a
la
Virgí11íe'
et se cachent le jour :,cela
peut n'etre pas vrai ; mais cela n'est pas impossible.
'
Majgré