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v

ERS LE

Po

LE

nu Su

D.

81

fus

une

pagne fine daos le fond de la charnbre.

Une foule d'Indiens m'y fuivit; je bus un peu

de vin avec eux

:

ils

fe

tenoient refpeétueufe–

ment vis-a-vis de moi ; mais ils faifoíent beau..:

coup de quefiions a l'Indíen

qui

étoít venu

avec moi'

&

j'eus

a

attendrelong-temps avant

que l'envie leur eut pris de

fe

retirer.

Les

In–

diennes leur fuccéderent,

mais

en plus petit

nombre; elles reflerent peu,

mais

deux ou trois

reflerent aífez long-temps,

&

je

commern;ai

a

croire que ce que l'on rapportoit de la ga–

lanterie des Indiennes de Madagafcar n'étoit

pas fans fondement. Je fus enñn libre,

mais

la

nuit étoit avancée.

Le lendemain matin, le Chefm'envoya prier

Mcrurs

~

'd'

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(*-)

J'

.

ufagesdc:sha,,

a ere ez

U1

pour oire

e

toe .

y

trouva1

bicatls.

une aífemblée d'environ cent cinquat1te des

principaux habitans.

11

me

fit

aífeoir

a

fes co-

tés dans Ie fond de la chambre; le refte étoit

debout. Il

fit

diftribuer

une

barrique d'une

boiífon faite avec' du jus de Cilnne

a

fuere., fer–

menté avec du piment

&

de la moutarde. 11

me donna en général beaucoup de marques

d'atnicié. Cette

céré~onie

dura enviren qeux

heures ,

&

je me retirai.

(*)

C'eíl: ce qne los Anglois appellent

Tofter.

Tome II.

F