VoYA 'GE
Indiens
~
mais je revins de mon étonnemenr ,
J.orfque je vis parr
fa
fuit e que la poli tique &
l'intéret avoient été les principaux motifs de
cette conduite,
&
que c'étoit un prétexte pour
avoir un nouveau pr 'fent. Quelque temps
apres, un
f
mnc;ois ayant jeté un morceau de
bois pour faire ·peur
a
des enfans dont la cu–
riofüé l'embarraíToit, atteignit a la t ete un en–
fant du C11ef : celui-ci ne
fe
courrouc;a point;
mais
il nous envoya fon fils, afin que l' on
mit
quelque remede fur
fa
bleíTure,
&
que l'on
enveloppit
fa
tete avec du linge.
Je
remarquai
-qu'il étoit plus méco ntent, lorfqu'il vit que
l'
on
n'avoit enveloppé la t "te de fon fils qu'avec
.une bande de t oile de mo -enne valeur. Si je
faifois attention aux petites époques qui me
marquJient la fineíT.e
&
l'intér "t de leurs viles
a
notre égard, je voyois au ili qu'ils n'étoient
pas tres-exigeans dans les petites chofes qu ils
Lenr
fon·
demandoient. Ils étoient francs ,
&
d'aíTez bas
cli.ife
&
l
ur
.
d
1
l
fi
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] ,
&
GXaétim~lc.
pnx ans a conc u
1011
e eurs marc 1es ,
ils ont été toujours exaél:s obfervateurs des
pro–
meífes qu'ils nous ont faites.
Yaurois également mal jugé de leur carac–
tere'
fi
je n'euffe comparé que leurs aél:ions
a
notre égard. Il 'toit aíTez fimple qu'ils fuíTent
.intéreífés en ers les perfonnes qui abondoient