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V
o
y
A G E
il vint nous
en
témoigner
fa
feníibilité ,
&
nous aífura qu'étant
fe~
hotes , nous ne rif–
quions rien chez lui , ni
de
fa
part , ni de
la
· part
des ennemis des
F
rarn;ois.
11
ajouta
qu'il
y
avoit cependant apparence que nous pren–
drions
le
partí
des nouveaux Colons qui étoient
a
terre'
puif
que
nous étions de
la
meme con–
trée; que quant
a
lui'
il
y
avoit auili appa–
rence qu'il prendroit partí pour fes éompa–
triotes;
mais
que pour Je préfent, it fe tenoit
feulement fur
la déf
enúve envers les u ns
&
en–
vers les autres ,
&
qu érnnt fes hótes il nous
regardoit comme fes amis
&
fes
alliés.
Ce
viliage n'avoit
plm
les
mernes
agré–
rnens, t out
y
étoit
eL armes
&
en rumeur; des
gardes avancées
&
des patrouilies continueI–
les;
des
envois réitérés d'efpions d'un coté &
d'autre; des nouveaux travaux pour augmen–
ter la défenfe du
fort ;
la retraite
des
trou-
' peaux , des femmes
&
d es enfans , tout faifoit
que la
tran quillité
&
le commerce
y
étoient
interrom¡:: us. N ous nous retirames
a
bord,
&
mon
f
éj our
ne
put
etre oue
de
de
·1ze
jours.
L es
hofü lirés entre le Chef L.dien
&
celui
de
la
nouvelle colo1Jie eurent cer endant des
foites; celui-ci
fe
propofa des'emparer
de l'In–
dien, ou
de bruter
fon
village.
11
demanda nos