V
E
R S L E
p
O L E D U
S
U D.
9
1
veux font partagés en petites t reífes. Ils laiffent
croi tre leur barb e au menton feulement.
.Ees hommes
s'
occupent peu
de la
culture
Oq;uparioM
d
h
· . 1
f
.
d b ft.
des
bommc:s.
es e amps, mais
i
s
ont iom es e 1aux ,
&
ils
les laiífent errer dans les bois. Ils font
&
conduifent
les
pirogues ordinaires ,
&
celles
qui
font
defli nées pour la guerre. Les pre-
mi eres
font
perites ,
&
ne vont qu' a la pa-
gaye; mais les dern ieres, qui appartiennent tou-
tes ati Seigneut ,
font
aífez grandes
&
vont
a
la voile : elles peuvent poner p lus de cent
hommes
&
faire le
tour
d e l'Hle.
Les femmes
font
d 'u ne taille moyenne
&
tres -fouven t petite ; elfes o nt de la phyfio–
nomie : mais quoiqu 'il s'en trouve u es-peu
de laides , elles ne peuvent paífer ni p our
belles, ni pou r jolies. Ellf;s fe ceigrnrn t d 'une
longue pagne,
&
portent u ne ef,,ece de ca–
mifo le qui ne vient qu'aLt deífous <l u fein :
elle a pour ornement une grand e plaqu e
d'ar~
gent ro nde
&
tres-bien travaillée : elles o r–
nent leur cou
avec pl ufieurs
rangs de longues
cha!nes d'argent qui t ombent fu r le fein.
Leurs cheveux font divifés en u n nombre in–
fini de pe ites treffes qu'elles laiífent t omber
fur le front ou fur le coin de
l'
oeil; elles les
relevent auf!i . en croiífant ou en facs on de