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V E

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5 LE

p

O

t.

E D U

S

U D.

9

)

plus long- temps, afin que le nombre foit plus

grand

&

la fete plus célebre.

lls

font

alors

beaucoup de réjouiífanc

s

,

& i!s

ti

ent

dans

leurs

fuíils le morceau de chair incifé.

lls reconnoiífent auili un

Etre

mal-faifant ,

& leurs Panfarets ou Magiciens ufent

de b

:1U–

coup de fourberies pour perfuader qu'ils dé–

tournent

le mal qu il po urroit

fai re.

Les

In–

diens de bon fens n'ajoutent pas '

a

la

vérité '

beaucou

p

de

foi

,a

leurs fortilé es ; mais les

autres ont beaucoup de confiance en eux.

Certains morceaux de bois attachés au cou,

c royances

l

,

h

,

r

fuperfütieu-

OU

enve oppes dans un fac et , les pre1ervent

res.

des bleífures

a

la guerre. D es chevrettes ou

des crapeaux, appligués fur la t ete d'un ma-

lade , en pronQO.c;ant certaines paroles, doi-

vent le guérir. L'expofition d'un autre malade

dans une cabari'e élevée, ouverte vers l'Orient,

&

d'ou partent des .fils entrelacés

&

jetés au

loin., doit le remettre en fanté .

Les

parfums

fon't toujours employés dans

ces

cérémonies ;

il

faut certaines fois que les piliers de la mai ...

·fon

foient frakhement · peints de diverfes

couleurs.

Ces

peup les

font

enfin ufage de cent

autres fuperftitions, dont je

n ' ai pu

d 'couvrir

l'origin'e, mais qui peut-etre font

des rdres da