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plus long- temps, afin que le nombre foit plus
grand
&
la fete plus célebre.
lls
font
alors
beaucoup de réjouiífanc
s
,
& i!s
ti
ent
dans
leurs
fuíils le morceau de chair incifé.
lls reconnoiífent auili un
Etre
mal-faifant ,
& leurs Panfarets ou Magiciens ufent
de b
:1U–
coup de fourberies pour perfuader qu'ils dé–
tournent
le mal qu il po urroit
fai re.
Les
In–
diens de bon fens n'ajoutent pas '
a
la
vérité '
beaucou
p
de
foi
,a
leurs fortilé es ; mais les
autres ont beaucoup de confiance en eux.
Certains morceaux de bois attachés au cou,
c royances
l
,
h
,
r
fuperfütieu-
OU
enve oppes dans un fac et , les pre1ervent
res.
des bleífures
a
la guerre. D es chevrettes ou
des crapeaux, appligués fur la t ete d'un ma-
lade , en pronQO.c;ant certaines paroles, doi-
vent le guérir. L'expofition d'un autre malade
dans une cabari'e élevée, ouverte vers l'Orient,
&
d'ou partent des .fils entrelacés
&
jetés au
loin., doit le remettre en fanté .
Les
parfums
fon't toujours employés dans
ces
cérémonies ;
il
faut certaines fois que les piliers de la mai ...
·fon
foient frakhement · peints de diverfes
couleurs.
Ces
peup les
font
enfin ufage de cent
autres fuperftitions, dont je
n ' ai pu
d 'couvrir
l'origin'e, mais qui peut-etre font
des rdres da