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V E R S L E
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0 LE D U
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tout le front de la paliíTade. La porte eít aífez
' étroite pour ne lai.ífer Raífer qu'un homme de -
front ·; elle eíl: formée par des pieux plus petits
qui tournent en de.ífus
fur
une traverfe fixe,
&
fe
relevent en dedans
a
peu pres comme des
herfes horizontales. ,
11
y
a
quelque1"ois deux
portes de cette fac;on ' rune en
d
edaüs de
l'autre ,
&
elles font alors renfermées dans
une efpece de tambour qui efi
~galement
formé
par des pieux.
La
plupart de ces paliífades
font
de fimples carrés longs; mais d'autres ont des
baíl:ions , des ·galeries & des ouverrures pour
découvrir ·
l'affiégeanr~
·
Lorfqu'ils veulent commencer la guerre ,
les femmes
&
les enfans emportent les effets
dans les champs ou
d a~s
les bois voifins , ou
ils fe · cathent ; les t roupeaux
f
ont
également
cachés dans
l~s
bois. Les hommes feul reíl:ent
au
village; l'on
tue
un breuf; l'on
fait
une
longüe harangue ,
&
chacun trempe le fer
d ~
fa
fágaie dans le fang du boeuf. lls le dépecent
fan~
l'écorcher, le panagen t entre eux,
&
le man -
gent avec avidité. Cette cérémonie efi: l'em–
bleme de leurs intentioHS fanguinaires ,
&
de
l'aél:ion qu'ils vont commencer. Les étrangers
qui
fo nt
admis
a
trem
p~r
leur fagaie dans le
fang de ce breuf '
&
a
qui on en donne
um·
G
ij