111 / 300
V E R
s
.t.
_:E:
p
Q.L E _D-p $U
1'. ,),
03
en
pré(ent , 11n
PJ~µf ~ d~s
:yolailles-,
-~
.
p~
fruits. Ils étqient fuivís _d'úne
nombreufe
e( ...
corte
d'Indiens
armés,
9uí,
en
~gne
d'amítil,
-dépofoient
leurs armes
dans leur pirogue,
&
nous
donnoient
des
marques
del~
plus
grand_e
confiance
&
fraternité. Le Chef amenoít ordÍ·
nairernent
-fa
premiere
-femme , fes filles
~u
fes proches parentes. On
les régaloit
avec
des
fruits
&
de
l'eau
de
vie.
L'on faifoit
préfent
d'un fuGl
au
Chef,
& .
de
quelques
pieces
d'~n
dienne
a
fa
femrne. Lorfqu'ils étoient pa.i:tis
du bord , on
les
fat:uoit de trois
coups
de
canon,
&
its·
nous montroi ent leur fatisfaétion
par leurs . cris de
joie.
Le
pavillon
,Fra,nc;ojs
étoit
arboré
a
leurs villages'
.des
qu'ils
voyoje,Qt
flotter
le
neme :
ces
.gens nous
ont
montré
en
général
beau~oup
·
d'amitié ; m.ajs comme
_ils
font
f
pirituels , ils
s'.
appen;oivent
ai(émt;Qt
s'ils
ne
font pas payés .d.e
retour ,
&
alors_iiSo
devi~nnent
foup<;onneux, ou au
mqins
indif–
férens.
Lorf
que nous erivoyioris ohez eux
_pq~r
faire des rn.archés ,
il
étoit
n éceífaire de
fé
!l.reun préfent au
Chef,
qui
y
préftdoit toujqü.
.rsº
_,_J
Cela
me parut u ne
conf
équence de
leur. ~on--
duite ; ils
venoient
a
bord
pour
renoúvel~r
l'amiiié avec
la
Nation ,
&
ili
tachoien t
c~e
s'en
~endre
di gnes par le
préfent
qu ils
appq.r-–
toient.
N
ous allions daps leurs
villages
pour
G
iv