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toS
V
o y
A G E
Je viens de
détaille12 des faits que des
per–
fonnes jeunes ou aufteres jugeront peut-etre
peu dignes d'un voyageur; j'efpere cependant
que l'on changera de fac;on de penfer , des
qu'on fera att€ntion que ces faits regardent les
mreurs
&
la connoiífance du caraB:ere de
ces
peuples. Peut-etre meme l'on m'en faura
gré,
fi,
par mes obfervations , .je releve la dignité
des vertus naturelles
a
l'homme ' que les rela–
tions de divers Voyageurs nous avo1ent Jtn–
duits
a
dégrader
e*).
Comparai-
Je rapporteraÍ,
a
cet égard , que plufielfts
fon avec les
Ocahitiennes,
perfonnes qui ont été
al'
lfle d' Otahity' dont
Zélancloifes
f ·
1
,...
d M d
&
Grocnlan-
on a1t es memes rapports que e
a a-
doifes.
gafcar, m'ont aífuré que les Otahitiennes
étoien
t
t:res-intéreífées ,
-&
faifoient marché
de leurs faveurs. Cene·méfiance exifte peu
a
Madagafcar , ou l' on s' en ra:pporte aífez
a
la
bonne foi de l'acquéreur. Les rapports de ces
memes perfonnes ' les difcours
&
les aétions
de l'Otahitien qui vint
a
Paris , la relation
(*)je
penfe que la meme erreur exifre
au fojet
des
Antro–
pophages,
&
qn'il
n'y
en a pas
qui le foient
de
fang
froid.
Les feules fureurs de la guerre ou
du
fouvenir de quelques
injures' out rendu
tels
quelques
Indiens
a
l'égard de leur
cnnemis, ou de ceux qu'ils regardent comme
tds.
Le
fana–
tifme
produifü
autrefois la meme
cruauré.