VERS LH
PoLE nu
Sun.
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encore d'une autre efpece qu'on n mmoit
amarillis ,
&
dont la eau étoit form ' e d une
efpece de coton. Je me
d
argeois enfin de pro·
duB:ions dont je ne connpiífois
pas
la qualité ;
mais mon ignorance n'étoit pas aífez broíiiere
pour ne pas croire ue telles qu étoient
ces
plantes, elles feroient peut-etre accueillies en
Europe
ou elles n'étoient pas communes ;
j'efpérois d'ailleurs qu elles feroient plaifir
aux amateurs de l'Hifioire Naturelle , que
j'avois connus avant mon voyage.
11 n'en
fu~
pas de meme de pluGeurs autres
plantes que je trouvai fleuries,
&
que je cueil–
lis avec avidité. Une efpece de glayeul rouge
atcira d'abord mon attention par la vivacité
de
fa
couleur ; ne lui ayant point trouvé
d'odeur, je l'abandonnai pour un autre glayeul
qu'on nommoit l'africa ine.
Ses
couleurs va ....
riées ,
&
fon odeur agréable , me firen t re–
chercher fes oignons avec foin. Je les trou–
vois
fur
les montagnes expofées au fud ,
&
par conféquent
a
l'abri des vents de
n
iver
&
du nord. Les plaines un peu au loin. 'du
bord de la mer me donnerent les oignons de
la .fleur canelblom , dont l'odeur eíl: fu périeure.
le
h~ut
de
fa
tige fe divife en pluúeu rs .autres ·
qui forment un rond en couronne ,
&
fur la_
Tome II.
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