V'ERS t.E
PoLE nu
Sun.
tI").
a-qni des .lions, des ti gres , des zebres , des ca–
fouards, des autruches, des aigles ; mais ces
animaux fauvages
font
au loin dans les terres.
Je tachois de paífer ainíi mon temps en ad-
Poifi'on~ ,,
.
,
l
d
.o..
d l N
leur quanmll.
muant a terre es pro ULLIOns e . a ature ;
mais lamer n 'étoit pas moins généreufe: L' a–
mufement de cinq ou íix pecheurs
a
la ligne·
fuffifoit pour fourn ir tout l'équipage de poif-
fons. lls étoient
fi
abondans, qu' on les
ac~ro-
ch it quelquefo is .par le veotre, en remuant
l'har\1ec;o n. Il y avoit parmi eux une efpece de-
poiífon blanc
&
rougeatre, dont chacun avoit..
daos la gueule un gros infe O:e qui
y
faifoit
fa
tlemeure
&
y prenoi
t
nourriture. N ous primes
un jour une raie moníl:rueufe , qui, en ayant
avalé une autte prife
a
la ligne ' ne put la dci-
gager de fon eíl:ornac. Je fus fu rpris qu ' elle eut
pu l'avaler, car elle avoit hu it pouces au moins
de
l~rgeur;
il
fa
loit qu' ell e l'eut roulée aupa-
ravapt dans
fa
gueule.
Le
2
6
Juin ' nous appareil ames pour
l'Eu-
Retour
em
· l
d
d
íl:
Europe.
rope; ma1s es vents e nor -oue nous con-
traderent jufques au 4 de Jui let. Ils changerent
alors au fud-eíl:,
&
nous éleverent vers ie nord.
Le
I
4 de Juillet, nous édons par vingt de–
grés
&
vingt-quatre minutes de
latitu.defud , .
H
ij