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V E R

S

LE

p

OLE D U

SU

D.

I I I

préfümer que nous reffentions des courans qui

portoient dans l'oueíl:-fud-oueíl:,

&

nous nous

confirmames dans cette idee pendant le ealme.

Le

29

·Avril, les oifeaux qu' on nomine

Manches ae velours, indiquerent le banc des

Aiguilles qui élonge les terres de l' eíl: du Cap

de

Bonne-Efpérance.. La fonde donna cent

braífes , fond de ·fable

fin

&

blanc;

il

étoit un

peu vafeux

&

melé de coq\:lillage. Le premier

de Mai, nous v!mes la cote d>Afrique,

&

la

fonde rapporta foixante btaífes , fond d'e

meme (able ' melé de petits cailloux noirs

&

de

coquillag€ en poi,nte d'aiguale. Les vents

de

nord ne nous permirent pas d'entrerd'abord

daos la baie de Falfe; mais le ) au foir, ayant

paífé au- fud-eíl: , nous

y

mouillá.mes ,

&

nous

entrames le lendemain dam Simoníbay.

Les fievres, dont nous avions pris le germe

a

la baie d'Antongil, faifoient des

~avages

dans

notre éguipage; la plupart de

~~ux

qui en

étoient attaqués ')

s'

étoient

expofésa la pluie ou

a

un foleil étouffant' comme

je

l'ai remarqué

ci:-deífus. La bonté de l'air de ce pays-com–

men<;a

a

les rétablir dans peu.

Je paffai le temps de 'cetre relache

a

par–

courir les montagnes des environs , ou je

Arrivée

a

Si·

monfbay.

Fievres

dan'

l'é'luip~e.