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de
la
Balciue.
VoYAGE
queiques principes de Religion qui leur
011t
été vaguement donnés par les Orieotaux; la
circ0nciúon , les parfums, l'expoiltion vers
l'Orient , font des traces des Religions les
plus a.dciennes.
Il
eíl: tres-difficile de prendre
des connoiffances
a
ce
fu
jet; car ils n'aiment
pas que la converfation roule
for la
Religion.
La
plus terrible de leurs fuperfütioris eíl:
celle de la naiífance des enfans daos un joúr
malheureux. Lorfqu'une femrne accouche dans
un jour que le Panfaret répute tel, l'enfant
efl
abandonné
&
expofé dans les champs, ou
il meurt.
Je
n'ai pas
ét~'
a
la
vérité' témoin
oculaire de ce fait; mais
tant
de gens me
l'
ont
rapporté , que
j'y
ajoute foi.
Ils hr.rponnent la baleine le long de leurs
cotes'
&
a
pres qu'elle
a
perdu fes forces ' ils
la .trainent pres du rivage, ou
les
femmes re–
~oivent
, avec des cantiques de iouange ,
celui qui a lancé le harpon heureux. Elles fe
retirent ,
&
la baleine , tirée fur le ri
vage ,
eíl:
entourée de tous les hommes. Le plus élo–
quent luí fait une tres-longue harangue, aprc
laquelle ils la dépecent
&
la mangent.
Maniere de
Leurs moindres aétions ou alfaires
a
trait
r
crairer les
af-
~res.
avec des Européens , ou avec des
Etrangers
d'une